Un violent séisme au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a été signalé dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant un tsunami de faible ampleur. Les gérants des centrales nucléaires de Fukushima se veulent toutefois rassurants.
Le Japon a été mis en alerte durant deux heures dans la nuit de vendredi à samedi 12 juillet, après qu’un tsunami de faible ampleur se soit produit dans le nord-est du pays. La montée des eaux a fait suite à un violent séisme constaté au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
L’eau est montée de 20 cm, moins d'une heure après les secousses de magnitude 6,8 relevées à Ishinomaki, la ville côtière la plus meurtrie par le gigantesque tsunami de mars 2011.
Par précaution, un conseil d'évacuation avait été donné aux habitants des localités de la préfecture d'Iwate au nord. Immédiatement, la chaîne de télévision publique NHK a aussi donné l’alerte en interrompant ses programmes pour transmettre les informations. "N'approchez surtout pas des côtes, n'allez pas voir comment est le niveau de la mer", répétait sans arrêt le présentateur de la chaîne nipponne.
Se voulant rassurante, la compagnie Tepco, gérant les deux centrales nucléaires de Fukushima, a rapidement annoncé qu'"aucune nouvelle anomalie n'avait été rapportée dans l'immédiat dans les installations", ce qu'elle a confirmé par la suite. Elle avait immédiatement ordonné aux travailleurs du site de quitter la zone côtière mais, finalement, le niveau de l'eau n'a augmenté ponctuellement que de 30 cm environ dans le port de la centrale, a-t-elle précisé.
Ce séisme a ravivé les craintes, après que le Japon a été victime cette semaine d'un puissant typhon et d'intempéries ayant fait sept morts et plus de 60 blessés.
itAvec AFP