Le sprinteur allemand s'est imposé, jeudi, au pied de la cathédrale de Reims, où s'achevait la 6e étape du Tour de France. L'Italien Vincenzo Nibali, champion d'Italie, reste en jaune.
Le sprint est resté la spécialité allemande dans le Tour de France. Jeudi 10 juillet, Andre Greipel l’a prouvé en franchissant en premier la ligne d’arrivée de la 6e étape, à l'ombre de la cathédrale Reims, après 1 100 mètres de ligne droite.
Sous les yeux du président de la République François Hollande, venu observer la course à l'occasion du passage au Chemin des Dames, le "Gorille" de son surnom, Greipel, a succédé à son compatriote Marcel Kittel, le lauréat des trois premiers sprints massifs.
Dans cette étape sans conséquence pour le maillot jaune du champion d'Italie Vincenzo Nibali, Andre Greipel a décroché son sixième succès dans le Tour, en quatre participations. Cette fois, il a devancé le Norvégien Alexander Kristoff (2e déjà à Lille deux jours plus tôt) et le Français Samuel Dumoulin.
Plusieurs chutes collectives ont toutefois émaillé cette étape. Elles ont abouti à trois abandons (Silin, Zandio, Hernandez) et à quelques blessures (Sagan, Démare et Bardet notamment).
Critiqué, y compris dans sa propre équipe, après ses échecs répétés en début de Tour, Greipel a répondu sur le terrain en signant son 13e succès de la saison : "Il arrive qu'on commette des erreurs. C'est le cyclisme, on ne joue pas au Lego." Le résultat plaide pour l'athlétique champion d'Allemagne, âgé de 31 ans. Depuis ses débuts tardifs dans le Tour en 2011, il a gagné au moins une étape à chaque fois qu'il est venu, en juillet, se frotter à l'élite du sprint.
Avec AFP