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Optimiste, le sélectionneur allemand des États-Unis Jürgen Klinsmann n'envisage pas de rentrer au pays la finale du Mondial brésilien, le 13 juillet. Pour ce faire, il doit battre les Belges en huitièmes de finale, mardi soir.
"Yes, we can". Le sélectionneur allemand des États-Unis Jürgen Klinsmann pense ni plus ni moins que son équipe peut atteindre la finale de la Coupe du monde 2014. Après la qualification des Américains pour les huitièmes de finale face à la Belgique mardi 1er juillet à Salvador, il a confié que ses joueurs avaient réservé, à sa demande, des vols retours après le 13 juillet, soit le jour de la finale du Mondial brésilien.
Ainsi va Jürgen Klinsmann, l’éternel ange blond de la Mannschaft des années 1990, vainqueur du Mondial-1990 et de l’Euro-1996, et auteur de 47 buts en 108 sélections, qui a épousé depuis 2004 la carrière d’entraineur. Ou plus précisément de sélectionneur. Après avoir échoué avec l’Allemagne en demi-finale de la Coupe du monde 2006, organisée sur son sol, et un passage éclair sur le banc du Bayern Munich, il prend les rênes de la sélection US en 2011.
Qualifié aux dépens de Cristiano Ronaldo
À 49 ans, ce polyglotte qui a connu tout au long de sa carrière des entraîneurs de très haut niveau, parmi lesquels Arsène Wenger, Franz Beckenbauer, Giovanni Trapattoni et Cesar Luis Menotti, se révèle à son tour comme un technicien qui compte, même si son palmarès en tant que coach reste maigre avec une Gold Cup (2013) remportée avec les États-Unis.
En effet, versé dans un "groupe de la mort", avec l’Allemagne, le Portugal et le Ghana, les Américains se sont démenés sur la pelouse pour valider leur ticket pour les huitièmes de finale. Ils ont laissé au passage sur le carreau la sélection de Cristiano Ronaldo (2-2), et celle du Ghana des frères Ayew (victoire 2-1). Ils se sont classés à la deuxième place après avoir longtemps résisté à l'Allemagne (défaite 1-0).
Des résultats qui ont pu surprendre certains observateurs, mais absolument pas le champion du monde 1990. "On a fait beaucoup de travail pendant trois ans. Peut-être que certains sont surpris par nos résultats actuels, mais nous ne le sommes pas", avait confié Jürgen Klinsmann, avant le match contre l’Allemagne.
"Je pense que si tout le monde va au bout de ses limites personnelles dans le contexte de l'équipe, nous allons aller plus loin dans ce tournoi", a-t-il ajouté, lui qui n’hésite pas à afficher lors de chaque conférence de presse son optimisme. De quoi renforcer le mental d’une équipe dont le jeu et l’engagement semblent calqués sur ce qu’était le joueur Klinsmann, toujours investi à 100% dans son match.
Méthode atypique
Pour parvenir à ses fins, l’ancien Monégasque s’est notamment appuyé, au sein de son effectif, sur cinq joueurs nés et formés en Allemagne, dont l’infatigable milieu Jermaine Jones, de père américain et mère allemande, et surtout le latéral droit Fabian Johnson, une des révélations de ce Mondial, passé par les sélections de jeunes en Allemagne.
Toutefois, la méthode d’entraînement et de management de "Klinsi" n’a rien de germanique, puisqu’elle est basée entre autres sur une approche très psychologique et en partie inspirée des sports américains. Une méthode atypique qui lui a valu quolibets et critiques en Allemagne, lorsqu’il était sélectionneur.
Reste que pour continuer à être optimiste et espérer rentrer après le 13 juillet aux États-Unis, Jürgen Klinsmann et ses joueurs doivent sortir vivants de leur huitième face à la Belgique. Avant de défier éventuellement le vainqueur du match entre l’Argentine et la Suisse, qui se dispute également aujourd’hui. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la tâche s’annonce très compliquée contre la génération dorée du football belge, qui elle aussi a de très grandes ambitions pour ce Mondial brésilien.
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