LUTTE CONTRE LES VIOLENCES CONJUGALES PENDANT LE MONDIAL

« Les femmes, plus que n’importe qui, voulaient voir l’Angleterre gagner la Coupe du monde. Parce que les violences domestiques augmentent de 38% dans le pays lorsque l’équipe nationale est éliminée de la compétition. » Voici la phrase choc qui accompagne ce spot vidéo réalisé par l’association britannique « Tender Education and Arts » dans le cadre de sa dernière campagne de lutte contre les violences conjugales.

Objectif affiché du clip : sensibiliser l’opinion public sur ce phénomène inquiétant et provoquer une prise de conscience collective à ce sujet. Un combat qui s’opère également sur les réseaux sociaux à travers le hashtag #StandUpWorldCup. Un mot-clé créé par l’association à l’origine de la campagne que les internautes sont invités à utiliser massivement pour dénoncer les violences conjugales liées au mondial de football. 

Une initiative largement saluée sur la Toile britannique mais qui n’est pas unique en son genre. A l’approche de l’ouverture de la Coupe du monde 2014, les autorités brésiliennes ont aussi lancé de leur côté une vaste campagne pour mettre en lumière le problème des violences faîtes aux femmes dans le pays. Une application mobile et un site web ont ainsi vu le jour à cette occasion. Des outils destinés à recueillir les témoignages de victimes de violences et à les orienter vers les services de l’Etat compétents pour leur venir en aide.

DES ONG BRITANNIQUES VEULENT AUGMENTER LE SALAIRE MINIMUM

En Grande-Bretagne, le revenu minimum ne permet pas de vivre décemment. C’est ce qu’affirment « Share Action » et « Citizens UK », deux ONG qui ont décidé de se mobiliser pour faire évoluer la situation. Deux organisations qui ont pour cela choisi de prendre pour cible le groupe de distribution Tesco, premier employeur privé du pays, en remplaçant le prix des produits vendus en magasin par le salaire horaire de 8 livres 80 qu’il faudrait, selon elles, verser à chaque employé. Une initiative très commentée sur le web via le hashtag #livingwage qui signifie « un salaire pour vivre » en français.

La campagne rencontre en effet un franc succès sur la Toile. Ainsi, en plus des très nombreux de messages de soutien publiés en ligne, une pétition a aussi vu le jour. Un texte dont l’objectif est d’inciter Tesco à augmenter le salaire de base de ses employés et qui a déjà recueilli plus de 30 000 signatures.

Une demande à laquelle la compagnie britannique a rapidement réagi sur Twitter en indiquant travailler dur pour que ses employés soient bien payés et en rappelant que les salaires qu’elle verse à ses collaborateurs figurent parmi les plus élevés du secteur. Une affirmation notamment reprise par le porte-parole du groupe, qui explique sur le site du quotidien The Independent que les bonus offerts aux travailleurs leur permettent de gagner bien plus que leur salaire de base.

Des propos que ne contredisent d’ailleurs pas les instigateurs de l’opération « living wage ». Ainsi pour Rachel Oliver, c’est même en raison de ses bonnes pratiques que Tesco est aujourd’hui visé. En 2011, le PDG de la société, Philip Clarke, avait en effet montré l’exemple en augmentant les salaires de ses employés à la demande de l’association « Citizens Uk ». Une attitude positive qui laisse espérer aux défenseurs de la campagne en cours que Tesco prendra une nouvelle fois la décision de mieux rémunérer ses équipes.

TENDANCE DU JOUR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

#FreeAlexSodiqov est le hashtag qu’utilisent de nombreux internautes pour réclamer la libération d’Alexander Sodiqov, un universitaire arrêté au Tadjikistan le 16 juin alors qu’il effectuait des recherches dans son pays d’origine. Une mobilisation initiée par les membres du site Global Voices, une communauté de blogueurs et d’activistes, qui ont décidé d’investir la Toile pour dénoncer les motifs de son incarcération. Sodiqov est en effet accusé par les services de sécurité tadjiks d’espionnage pour le compte d’un gouvernement étranger. Des charges tout simplement surréalistes estiment ses défenseurs.

INFOGRAPHIE DU JOUR

571 heures, 1 minute et 41 secondes. C’est la durée de la vidéo la plus longue jamais postée sur YouTube. Voici une des anecdotes que propose de découvrir cette infographie réalisée par le blog « 4K Download ». Un document qui indique en outre que le record d’impopularité sur le site est détenu par la chanteuse américaine Rebecca Black dont le single « Friday » a fortement déplu à plus de 3 millions d'internautes. Autre enseignement : le système de protection de la propriété intellectuelle créé par Youtube analyse environ un siècle de contenus par jour.

LE RATÉ DU JOUR

Lorsqu’un voleur s’attaque à une maison, mieux vaut qu’il évite de se connecter à son compte Facebook… c’est ce qu’a récemment appris à ses dépens un jeune Américain de 26 ans vivant dans le Minnesota qui a été appréhendé par la police locale après avoir cambriolé une demeure. Une arrestation qui a été grandement facilitée par le fait que l’homme a consulté son profil Facebook pendant qu’il commettait son délit et a oublié de fermer sa cession avant de quitter les lieux. Une erreur dont ils sont nombreux à se moquer en ligne où le jeune homme a hérité du surnom de cambrioleur le plus bête du monde.

VIDÉO DU JOUR

Allier ses deux passions, le football et le skateboard… voici ce que s’est amusé à faire de skater professionnel brésilien Bob Burnquist à l’occasion de la Coupe du monde. Une initiative à découvrir dans cette vidéo disponible sur le compte YouTube « Hurley ».