
La police a décidé d'interdire à Abuja, la capitale fédérale nigériane, la tenue de manifestations de soutien aux 200 lycéennes enlevées le 14 avril par Boko Haram. Une décision prise "pour des raisons de sécurité".
Les manifestations de soutien aux quelque 200 lycéennes enlevées le 14 avril par le groupe islamiste Boko Haram sont désormais interdites dans la capitale nigériane, Abuja, a annoncé la police, lundi 2 juin.
Cette décision a été prise "pour des raisons de sécurité", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la police pour le territoire de la capitale fédérale, Altine Daniel, en confirmant l'interdiction.
Depuis le rapt des jeunes Nigérianes par Boko Haram, des centaines de militants du mouvement "#BringBackOurGirls" ("Rendez-nous nos filles") manifestaient régulièrement dans la capitale fédérale pour réclamer au chef de l'État nigérian, Goodluck Jonathan, "une action résolue" en faveur des lycéennes, dont les familles sont toujours sans nouvelles.
Avec AFP