Malgré un climat de violences croissantes, le bloc du Premier ministre irakien sortant, Nouri al-Maliki, est arrivé en tête aux élections législatives du 30 avril sans toutefois parvenir à obtenir la majorité des sièges.
Les premiers résultats annoncés des élections législatives sont tombés. Le bloc du Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki est arrivé en tête aux élections législatives du 30 avril, mais n'a pas obtenu la majorité des sièges.
Candidat à Bagdad, le Premier ministre sortant a remporté sur son nom propre 721 000 voix, le plus gros score au niveau national, favorisant néanmoins la perspective d'un troisième mandat.
L'Alliance pour l'État de droit a obtenu 92 sièges sur les 328 que compte le Parlement irakien, a annoncé la Haute commission électorale irakienne (IHEC), loin devant les autres formations.
La stratégie des alliances
Les principaux groupes rivaux de Nouri al-Maliki ont obtenu entre 19 et 29 sièges chacun, selon un décompte de l'AFP à partir des résultats publiés par l'IHEC. Le Premier ministre sortant devra donc chercher des alliances auprès d'autres formations politiques pour être reconduit à la tête du gouvernement.
Plusieurs de ces partis refusent cependant d'accorder un nouveau mandat à M. Maliki, qu'ils accusent d'avoir accaparé le pouvoir et failli à enrayer la spirale de violence ayant fait plus de 3 500 morts depuis le début de l'année.
Il s’agit des premières élections générales organisées en Irak depuis le départ fin 2011 des troupes américaines.
Malgré des attaques et attentats qui ont émaillé la campagne de ces élections législatives, la tenue du scrutin a été globalement saluée comme un succès par la communauté internationale, les États-Unis et l'ONU ayant félicité les électeurs irakiens de s'être rendus aux urnes en dépit du climat de violences et d'insurrection.
Avec AFP