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En images : une "marche de femmes" à Paris pour soutenir les Nigérianes

Des personnalités françaises, dont les ex-Première dames Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler, ont participé à un rassemblement, mardi à Paris, pour réclamer la libération des lycéennes enlevées par la secte Boko Haram au Nigeria.

Mardi matin, Carla Bruni, Valérie Trierweiler ou encore Inès de la Fressange étaient des femmes comme les autres, défendant leurs droits. Une centaine de citoyennes, parmi lesquelles des comédiennes, des personnalités politiques,  des ex-Première dames ou encore des chanteuses se sont retrouvées dès 9 h place du Trocadéro, à Paris, pour exprimer leur soutien aux adolescentes nigérianes retenues en otage par les islamistes de Boko Haram.

Sur une petite estrade face à la tour Eiffel, une dizaine de célébrités se tenaient en rangs serrés derrière la banderole : "Dirigeants : rendez-nous nos filles !", en référence au fameux hashtag #BringBackOurGirls. Parmi elles, les actrices Léa Seydoux, Elsa Zylberstein, Sandrine Kiberlain, Alexandra Lamy, Géraldine Nakkache et la chanteuse Cécile Cassel.  Profitant de leur notoriété pour faire passer un message, les people dispensent les interviews sans compter : "Françoise Sagan disait que certaines choses étaient incontournables, et d'autres insupportables. Ce qui est arrivé à ces jeunes filles est insupportable, on ne peut pas accepter la folie", déclare la célèbre mannequin française, Inès de la Fressange. 

La réalisatrice Lisa Azuelos et l'ex-ministre déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui, avaient appelé à cette "marche des femmes" sur le parvis des droits de l’Homme au Trocadéro. Un message très vite relayé : "Soyons toutes et tous ensemble, mardi 13 mai, à 9 heures, au Trocadéro pour lutter contre la barbarie", a ainsi déclaré Valérie Trierweiler sur Twitter lundi soir. À l'image de Michelle Obama, des centaines de milliers personnes, dont des célébrités, ont pris d'assaut les réseaux sociaux avec le hashtag #BringBackOurGirls, pour attirer l'attention sur le sort de ces jeunes filles et demander le concours de la communauté internationale.

Une mobilisation internationale qui s’amplifie pour réclamer la libération des 223 lycéennes toujours détenues par la secte islamiste, un mois après le rapt massif à Chibok, dans le nord-est du Nigéria. Une seconde manifestation doit avoir lieu au même endroit à Paris, ce mardi 13 mai à 18h. L’ensemble des organisations féministes françaises, ainsi que l’Unef et la Ligue des droits de l’Homme sont parmi les signataires de l’appel  à manifester.