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Nouvelle flambée de violences au Venezuela

Au sommaire de cette édition : la Toile témoigne de la nouvelle flambée de violences au Venezuela ; une publicité espagnole provoque la polémique en ligne ; et un jeune homme se filme quotidiennement pendant 4 mois en train de danser.

NOUVELLE FLAMBÉE DE VIOLENCES AU VENEZUELA

Des jeunes de l’UCAB, l’université catholique Andrés Bello de Caracas, qui jettent toutes sortes de projectiles sur des hommes à moto présentés comme des partisans du président vénézuélien Nicolas Maduro… ces scènes digne d’une guérilla urbaine illustrent la violence des affrontements qui se sont déroulés, mardi, en marge d’une manifestation étudiante organisée dans la capitale du pays. Des échauffourées qui n’ont pas tardé à provoquer de très nombreuses réactions en ligne.

Beaucoup de citoyens sont en effet rapidement montés au créneau sur les réseaux sociaux pour dénoncer ces échauffourées et accuser les forces pro-gouvernementales d’en être à l’origine. Des internautes qui affirment, photos et vidéos à l’appui, que le rassemblement, pacifique à l’origine, aurait dégénéré après que des groupes proches du pouvoir ont fait usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc contre les protestataires.

Des incidents qui ont fait des dizaines de blessés parmi les manifestants comme on peut le voir sur ces images qui circulent en ligne et qui ont donc poussé une partie de la Toile à afficher sa solidarité avec les étudiants. Des utilisateurs des réseaux sociaux qui font notamment usage du hashtag #SOSColectivosDelTerrorAtacanUCAB qui signifie « Au secours des groupes semant la terreur attaquent l’UCAB » pour s’en prendre aux méthodes du président Maduro et appeler les autorités du pays à mettre un terme aux violences.
 

UNE PUBLICITÉ CHOQUE LA TOILE ESPAGNOLE

Ce spot publicitaire de la marque de vêtements Desigual provoque une vive polémique en Espagne depuis qu'il circule sur Internet et à la télévision locale. En cause : le geste effectué par l’héroïne de cette vidéo, qui après avoir simulé une grossesse en glissant un coussin sous sa robe s’empare d’une aiguille pour percer un préservatif. Une séquence qui a profondément irrité une large partie de la Toile espagnole.

En effet, de nombreux internautes se sont emparés du hashtag officiel de la campagne, #tudecides, pour exprimer leur indignation sur les réseaux sociaux. Des utilisateurs du web qui estiment qu’en plus de véhiculer l’image d’une femme irresponsable, prête à faire un enfant sans le consentement de son partenaire, cette campagne minimise l’importance du port du préservatif face au Sida et autres maladies sexuellement transmissibles.

Une colère qui a poussé certains à initier un mouvement de boycott de la marque via les mots-clés #BoicotDesigual, tandis que d’autres réclament le retrait de la publicité controversée. Ainsi les signataires de cette pétition en ligne demandent à la marque de réparer le préjudice causé en créant une nouvelle campagne mettant cette fois en valeur des relations sexuelles honnêtes et responsables.

Et face aux critiques qui inondent sa page Facebook, la marque se défend en affirmant qu’il s’agit d’une fiction publicitaire libre d'interprétation. Une campagne qui encourage la liberté personnelle et le droit à poursuivre ses rêves, a également expliqué Desigual sur son blog, avant d’ajouter que percer un préservatif peut être vu comme une ode à la maternité, et que chacun est libre d'imaginer les conséquences de ce geste.
 

TENDANCE DU JOUR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

@pussyrrriot avec trois R est le nom du compte officiel en anglais que les membres du groupe contestataire russe « Pussy Riot » ont créé en début de semaine à l’occasion d’un déplacement aux Etats-Unis. Une page déjà suivie par plusieurs milliers d’internautes sur laquelle les artistes engagées multiplient notamment les messages pour fustiger les méthodes de Vladimir Poutine. Un compte dont l’objectif affiché est de permettre aux « Pussy Riot » de faire entendre leur voix au plus grand nombre.
 

INFOGRAPHIE DU JOUR

Combien les prisons américaines coûtent-elles aux contribuables du pays ? La réponse à cette question se trouve dans une carte disponible en ligne. Un montant qui s’élève par exemple à près 8 milliards de dollars en Californie, où l’on compte plus de 130 000 prisonniers. Un outil interactif qui permet aussi de constater d’importantes disparités entre les différents états puisque le coût annuel d’un détenu est d’environ 21 000 dollars en Géorgie alors qu’il grimpe à plus de 60 000 dollars à New York.

DES ANIMAUX SAUVAGES DANS LE MÉTRO PARISIEN

Une panthère qui se promène dans les couloirs du métro parisien, un lion qui se faufile sous un portique ou encore une girafe qui prend l’air en passant sa tête à travers la fenêtre d’un wagon… ces scènes loufoques dans lesquelles pensionnaires de la savane et usagers des transports en commun se côtoient en parfaite harmonie ont été imaginées par les photographes français Clarisse Rebotier et Thomas Subtil. Une série de photos baptisée « Animétro » que les internautes pourront notamment retrouver sur le site de Clarisse Rebotier.
 

VIDÉO DU JOUR

Se filmer quotidiennement pendant près de 4 mois pendant qu’il effectuait toujours la même danse sur un morceau de Jamiroquai… c’est le défi qu’a mené à bien Matt Bray, un jeune Américain, et qu’il propose de découvrir dans cette vidéo en time-lapse disponible sur YouTube. Un clip très rythmé qui rencontre un franc succès sur la Toile où il a déjà été visionné plus de 3,5 millions de fois en moins d’une semaine.