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"Nous ne reconnaîtrons jamais Israël comme État juif", affirme Abbas

Le président palestinien Mahmoud Abbas a promis, samedi, que le prochain gouvernement d'union avec le Hamas rejetterait la violence, mais a réaffirmé qu'il ne reconnaîtrait jamais Israël comme État juif, lors d'une réunion de l'OLP en Cisjordanie.

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré, samedi 26 avril, toujours vouloir poursuivre les négociations de paix avec Israël, prévenant toutefois que les Palestiniens ne reconnaîtront jamais ce pays "comme un État juif".

"Les Palestiniens ne reconnaîtront jamais Israël comme État juif", a affirmé Mahmoud Abbas, dans un discours prononcé lors d’une instance dirigeante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), réunie à Ramallah en Cisjordanie, en réponse aux demandes répétées en ce sens du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Mahmoud Abbas a toutefois assuré que le prochain gouvernement d'union avec le Hamas rejetterait la violence, répondant aux voeux de la communauté internationale. Un discours que le Hamas a salué, le qualifiant de "positif".

"Je reconnais l'État Israël, je rejette la violence et le terrorisme et je respecte les engagements internationaux", a-t-il assuré dans un discours de plus d'une heure, plus pédagogique que polémique.

Le Hamas approuve

“Le discours contenait principalement des points positifs et nous ne pouvons que l’appuyer sur des thèmes comme Jérusalem, la réconciliation et la non-reconnaissance (d’Israël) comme un État juif", a estimé Bassem Naim, un conseiller du Premier ministre de la Bande de Gaza, Ismaël Haniyeh.

Au terme d'un nouvel accord de réconciliation, conclu mercredi, l'OLP, dirigée par Mahmoud Abbas, et le mouvement islamiste Hamas ont convenu de former un gouvernement de "consensus national" dirigé par l’actuel président de l’Autorité palestienienne et composé de personnalités indépendantes.

Cette réconciliation a provoqué l'ire d'Israël qui considère, de même que les États-Unis et l'Union européenne, le Hamas comme un "groupe terroriste". En représailles, il a suspendu les pourparlers de paix relancés en juillet 2013 sous l'égide de Washington, déjà dans l'impasse mais censés aboutir à un accord de principe d'ici le 29 avril.

Avec AFP