
Selon "Le Point", Ségolène Royal aurait interdit le port des décolletés au sein du ministère de l'Écologie. Bien que démentie par l'intéressée, cette information n'en finit pas d'alimenter les commentaires sur Twitter.
"Décolletégate". C'est ainsi qu'on appelle désormais l'affaire. C'est un article du "Point" qui a lancé la rumeur, jeudi 24 avril. Selon l'hebdomadaire, Ségolène Royal aurait imposé un nouveau règlement intérieur au sein de son ministère, comprenant notamment "l'interdiction des décolletés" pour le personnel féminin.
Mais ce n'est pas tout. Il serait également proscrit de fumer dans la cour et le jardin "en présence de la ministre" ou d'emprunter un couloir adjacent au salon de la ministre pendant qu'elle déjeune, "pour cause de nuisances sonores".
Je démens bien sûr la rumeur ridicule concernant l'interdiction de décolletés dans le ministère !
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 24 Avril 2014La présidente de Poitou-Charentes se déplacerait par ailleurs dans les couloirs du ministère "précédée d'un huissier qui l'annonce, de sorte que le personnel [puisse] se lever sur son passage".
Ségolène Royal a rapidement démenti sur Twitter avoir demandé l'interdiction des "décolletés". "Je démens bien sûr la rumeur ridicule concernant l'interdiction de décolletés dans le ministère !", a réagi Mme Royal sur son compte Twitter (@RoyalSegolene). "La seule instruction donnée concerne la plus grande rigueur dans l'utilisation des fonds publics, ce que les Français attendent de nous", a-t-elle ajouté.
"On ne va pas démentir un par un chaque élément" avancé par "Le Point", précise le ministère. Ce dernier souligne que les "consignes" évoquées par le magazine n'ont "jamais été données". Mais malgré le démenti, l'affaire fait des remous et n'en finit plus d'alimenter les commentaires, notamment sur Twitter.
Je me sens mal. J'ai pas d'avis sur le #decolleteGate démenti/contredémenti
— Nicolas Chapuis (@nicolaschapuis) 24 Avril 2014 Avec AFP