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Presse internationale, Jeudi 3 avril 2014. Au menu de cette revue de presse, la nomination du « nouveau » gouvernement, en France, où Ségolène royal fait son entrée, la présidentielle en Afghanistan, et une décision controversée de la Cour suprême américaine sur le financement électoral.
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La presse internationale revient elle aussi sur la formation du nouveau gouvernement, en France.
The Wall Street Journal détaille la manœuvre délicate à laquelle vient de se livrer François Hollande: faire pencher le gouvernement vers la droite, tout en préservant sa majorité, dont la base est en train de se rétrécir. Le quotidien revient, également, sur la décision de Hollande de confier le portefeuille de l’Environnement à la mère de ses 4 enfants, Ségolène Royal. Une décision qui ne suscite toutefois aucun commentaire.
Du côté du Frankfurter Allgemeine Zeitung, on évoque ce retour comme «la revanche des ex»: « Après une longue traversée du désert, l’ex-compagne du président français revient sur la scène publique. L'ancien couple de rêve socialiste s’est réconcilié en politique, et François Hollande se retrouve accusé de régler sa vie privée à la table du gouvernement».
«Ségolène Royal, la résurrection de la femme trahie», titre l’espagnol El Mundo, qui se souvient avec une sorte de nostalgie: «il y a maintenant 22 ans, jour pour jour, une Ségolène Royal enceinte de son quatrième enfant arrivait pour la première fois au 246 boulevard Saint-Germain, pour y devenir ministre de l’Ecologie du gouvernement Bérégovoy».
En Afghanistan, un attentat taliban a tué hier six policiers devant le ministère de l’Intérieur, en plein coeur de Kaboul, hier. Les talibans, qui avaient promis de « perturber » par tous les moyens cette élection, ont tenu leur promesse. Ils ne veulent pas de ce scrutin qui doit constituer la toute première passation du pouvoir d'un président démocratiquement élu, Hamid Karzaï, à un autre, et aussi l’occasion pour les Afghans d’élire leurs conseillers provinciaux. D’après The International New York Times, près de 300 femmes auraient décidé de se présenter.
Evoquant lui aussi les élections de samedi, le pakistanais Dawn, évoque lui aussi les aspirations démocratiques des Afghans, et en particulier de la jeunesse afghane, qui représente aujourd’hui 60 % de la population.
Aux Etats-Unis, la Cour suprême a assoupli encore un peu plus, hier, les règles du financement, en déplafonnant les dons individuels, comme elle l'avait fait il y a trois ans pour les entreprises. Cette décision est accueillie avec colère par une bonne partie de la presse américaine, très remontée contre le président de la Cour suprême: «John Roberts ne croit pas que l’argent corrompt la politique, ou alors il s’en moque», écrit Slate.
Pour The Washington Post, le Congrès américain doit repenser d’urgence la loi sur le financement des campagnes électorales, pour empêcher l’argent d’inonder davantage la politique.
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