Presse internationale, Mercredi 2 avril 2014. Au menu de cette revue de presse, les difficultés de la médiation américaine dans le conflit israélo-palestinien, la nomination de Manuel Valls à Matignon, et l’histoire d’un étudiant hors-norme.
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Au menu de cette revue de presse internationale, les efforts de la diplomatie américaine pour tenter de sauver les négociations israélo-palestiniennes, au bord de la rupture.
Les discussions achoppent toujours sur la question des prisonniers palestiniens et des colonies israéliennes. D’après The Wall Street Journal, les dernières déclarations de Mahmoud Abbas, qui a affirmé que l’Autorité palestinienne allait demander l'adhésion à 15 agences de l’ONU, et les réticences des Etats-Unis à libérer l’espion israélien Jonathan Pollard, compromettent les négociations.
S’agissant de l’éventuelle libération de Jonathan Pollard, The Daily Beast révèle que les deux responsables, démocrate et républicain, de la Commission du renseignement américain, ont fait connaître leur opposition. Cette proposition a été mise sur la table par John Kerry sans l’aval du Congrès, semble-t-il.
En Israël, cette libération ne fait d’ailleurs pas l’unanimité non plus. Condamné à perpétuité en 1987 aux Etats-Unis pour espionnage au profit de l’Etat hébreu, Jonathan Pollard est présenté par ses détracteurs israéliens comme celui par qui le scandale est arrivé - c’est le cas notamment du journal de gauche Haaretz, qui regrette que le cas Pollard ait pris une telle importance au fil des ans, qu’il se soit transformé en symbole, alors qu’il s’agissait au départ d’une affaire d’espionnage somme toute banale. Haaretz s’émeut également de la sévérité de la peine qui lui a été infligée.
Pour le journal de droite Yediot Aharonot, l’affaire Pollard et les remous de ces derniers jours, accréditeraient surtout l’idée qu’il est plus que temps pour les Etats-Unis de cesser de jouer aux faiseurs de paix. Cces discussions ne mènent nulle part», assène le journal, qui demande à ce qu’on laisse Netanyahou et Abbas se débrouiller seuls.
En France, Manuel Valls s’apprête à annoncer la composition de son gouvernement. «Si la nomination de Manuel Valls, marque la fin de la guerre menée par François Hollande contre les investisseurs étrangers et les riches, alors oui, cette nomination est une bonne nouvelle», estime The Wall Street Journal, qui décrit le bilan de Jean-Marc Ayrault comme étant «au mieux incohérent».
Presque aussi sévère, The Guardian explique que la nomination d’une personnalité sans grand relief «finit toujours dans les larmes». «La France aime les hommes à poigne, et Manuel Valls en est un, populaire de surcroît».
On termine avec l’histoire incroyable d’un étudiant new-yorkais, racontée par The Independent. Il s’appelle Kwasi Enin, il a 17 ans, et il vient de réaliser une vrai prouesse : il a été reçu dans toutes les universités de l’Ivy League en même temps: Brown, Columbia, Cornell, Dartmouth, Harvard, Penn, Princeton et Yale. Une belle revanche pour ce fils d’immigrés ghanéens arrivés aux Etats-Unis dans les années 80.
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