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"Dans la tête des jihadistes français"

Presse française, vendredi 28 mars 2014. Au menu de cette revue de presse ce vendredi, la publication de documents exclusifs sur les membres d'une cellule djihadiste à l'origine d'une tentative d'attentat avortée en 2012 en France mais aussi le couperet de plus en plus proche des municipales. Alors que la vague bleue se profile, le Parti socialiste (PS) espère éviter le scénario du pire.

La presse française s’intéresse aujourd’hui aux motivations de ces Français de retour du djihad en Syrie. La cellule de Torcy est particulièrement scrutée par le quotidien Libération. Ce groupe est à l’origine d’un attentat raté en 2012 contre une épicerie juive en banlieue parisienne. Une cellule considérée par les autorités françaises aussi dangereuse que le groupe terroriste qui avait perpétré l’attentat du RER à Paris en 1996 et qui avait fait 4 morts et 170 blessés.

À travers des documents exclusifs, Libération nous révèle ce qu’il y a dans la tête des djihadistes français et pourquoi ils reviennent punir la France au nom du djihad. Des enfants égarés de la République comme Florian, "boxeur, jardinier et terroriste". Tous ont succombé à l’attraction du djihad en Syrie, un pays devenu aimant du jihad global. Face à la menace d’attentat en France, le gouvernement pose dans une circulaire, que Le Figaro s'est procurée, les bases du renseignement territorial. Les nouvelles priorités : anticiper et prévenir les risques de "déchirements sociaux et territoriaux" susceptibles de peser sur la société française. Les actions de l’ultra-gauche et de l’ultra-droite sont dans le viseur des autorités mais aussi l’islam radical.

La presse consacre largement sa couverture au deuxième tour des municipales. Alors que la droite voit se profiler une vague bleue, à gauche, les élus et les militants socialistes ne croient plus à une mobilisation de l’entre deux-tours, rapporte Le Parisien. Au PS et à l’UMP, le succès électoral du Front national (FN) bouscule la donne et le quotidien Le Monde parle même de "l’agonie du front républicain". En attendant, l’extrême droite, sûre de son succès, prépare déjà l’après-municipales, estime Le Figaro.