La chaîne BFMTV diffuse, jeudi soir, un documentaire inédit sur des combattants français et belges en Syrie, partis mener la guerre sainte aux côtés de L’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Glaçant.
Ils prennent la Syrie pour un immense terrain de jeux, un parc d’attraction désespérément "amusant". Un groupe de djihadistes francophones, enrôlés au sein de L’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), la structure la plus radicale d’Al-Qaïda, s'est filmé pendant plusieurs semaines à la mi-février 2014 à Azaz, une ville située à la frontière turco-syrienne.
Les vidéos sont pour le moins glaçantes. Certaines images prises, par exemple, après l’exécution d’"opposants" syriens sont insoutenables. Presque moins par l’horreur du geste que par le ravissement qui se lit sur le visage de ces jeunes combattants. Ici, on se moque des règles de la guerre et de ses cadavres. On sourit, portable à la main, devant des têtes sanguinolantes exposées, après décapitation, sur place publique d'Azaz.
Dans cette petite ville, où l’EIIL a fait régner la terreur pendant plusieurs mois avant de se retirer, plusieurs civils Syriens racontent ces exécutions quasi-quotidiennes et autres barbaries d’un autre âge.
Les vidéos ont été récupérées par deux journalistes français auprès de sympathisants de l'Armée syrienne libre (ASL), qui combat l’armée régulière de Bachar al-Assad et l’État islamique en Irak et au Levant.
En janvier 2013, le ministère de l'Intérieur recensait près de 700 Français ou résidents en France, impliquées dans le conflit syrien.
Attention, certaines images de ce documentaire sont très violentes et peuvent heurter la sensibilité de certains.