
Le maire de Porto Alegre, au sud du Brésil, qui doit accueillir cinq rencontres lors de la Coupe du monde 2014, tire la sonnette d'alarme. Faute de moyens financiers supplémentaires, il affirme qu'il n'y aura pas de matches dans son stade.
À 80 jours du début du Mondial de football au Brésil, les préparatifs sont encore loin d'être clos. La question des stades est encore à l'ordre du jour. À Porto Alegre, qui doit accueillir cinq rencontres, le maire a déclaré que le stade de la ville ne serait pas en mesure de participer à la Coupe du monde, si le Parlement local ne votait pas davantage de financements.
"Nous sommes dans une situation difficile", a affirmé Jose Fortunati à l'antenne de Radio Gaucha. "S'il n'y a pas de vote, c'est décidé, il n'y aura pas de mondial à Porto Alegre." Le maire souhaite ainsi que les autorités de l'État du Rio Grande do Sul approuvent la levée de nouveaux fonds pour l'installation de structures temporaires près du stade, destinées notamment à la presse, aux sponsors et à la sécurité.
"S'il n'y a pas de vote, nous n'aurons pas les ressources. Cela veut dire qu'il n'y aura pas de structures temporaires et donc pas de Mondial. C'est très simple à comprendre. Il n'y a pas de plan B", a soutenu Jose Fortunati.
Ces menaces interviennent lors de la venue du secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, au Brésil pour vérifier l'évolution des chantiers des stades. Trois des douze enceintes du Mondial sont encore en travaux. Le responsable de la Fédération internationale de football s'est toutefois déclaré confiant. "C'est bien d'être de retour au Brésil à 80 jours de la Coupe du monde. Ensemble avec le Loc [comité d'organisation local, NDLR], nous trouverons des solutions pour les derniers défis", a-t-il déclaré sur son compte Twitter à son arrivée, le lundi 24 mars. Une réunion du Loc doit se tenir mercredi au sujet des structures temporaires.
Avec AFP et AP