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Pour la quatrième fois en une semaine, le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, rencontre son homologue russe, vendredi à Londres. Washington tente de dissuader Moscou d’annexer la Crimée, avant le référendum prévu dimanche.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, est arrivé, vendredi 14 mars au matin à Londres, pour une rencontre de la dernière chance avec son homologue russe Sergueï Lavrov, à deux jours du référendum devant entériner l'annexion de la Crimée par la Russie. Pour Moscou, il s’agit d'échapper à d'éventuelles mesures punitives américaines supplémentaires, a prévenu Washington.

Ce sera la quatrième fois en une semaine que John Kerry et Sergueï Lavrov se retrouvent pour discuter de la crise ukrainienne, après des rencontres infructueuses à Paris et à Rome. Le responsable américain devait s'entretenir avec le Premier ministre britannique David Cameron et son homologue britannique William Hague, avant de rencontrer Sergueï Lavrov pour tenter de dissuader Moscou d'annexer la péninsule.

"La meilleure offre possible pour les Ukrainiens"

"Nous allons présenter, dans le cadre d'une Ukraine unifiée et souveraine, la meilleure offre possible pour une désescalade qui soit acceptable pour le peuple ukrainien et voir si la Russie est prête à accepter cette offre", a déclaré un haut responsable du département d'État, voyageant avec John Kerry. La veille, un partisan de l'unité de l'Ukraine est mort lors d’affrontements avec des pro-russes à Donetsk, dans l'est russophone du pays.

Avant de quitter Washington, jeudi soir, John Kerry a eu au téléphone Sergueï Lavrov et l'a une nouvelle fois averti "qu'il y aurait des coûts [à payer, NDLR] si la Russie continuait de faire monter" la tension.

Devant une commission du Sénat, John Kerry a par ailleurs prévenu que les États-Unis et l'Union européenne étaient prêts à prendre "lundi une série de mesures très sérieuses" visant Moscou pour répliquer au référendum de dimanche.

Avec AFP