logo

Décision repoussée dans l'affaire des enregistrements de Sarkozy par Buisson

Saisi en référé par Nicolas Sarkozy et son épouse, le tribunal de grande instance de Paris ne dira finalement que vendredi s'il accepte ou non d'ordonner le retrait des extraits sonores réalisés par l'ancien conseiller Patrick Buisson.

Le tribunal de grande instance de Paris a repoussé à vendredi sa décision d'ordonner ou non le retrait des enregistrements réalisés par Patrick Buisson, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. L'ancien chef de l'État et son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, avaient engagé une procédure d'urgence afin d’obtenir le retrait des extraits des bandes sonores, diffusés par  le site d'information Atlantico, dans lesquels on peut notamment entendre des conversations de Nicolas Sarkozy avec des proches.

Par cette action en référé pour atteinte à l'intimité de la vie privée, l’ancien couple présidentiel espérait obtenir une décision dissuasive, car il n'est pas possible de bloquer préventivement la diffusion d'autres extraits de ces enregistrements, réalisés clandestinement, selon les plaignants, entre 2007 et 2012.

"Ces conversations, captées en continu, pendant toute la durée de la présence de M. Patrick Buisson auprès de M. Nicolas Sarkozy, qui se trouvait dans une résidence privée en compagnie de son épouse, n'avaient aucune vocation à se retrouver fixées et diffusées dans le public", selon l'assignation déposée au nom de l'ex-président de la République.

De son côté, l'avocat de Patrick Buisson, Me Gilles-William Goldnadel, a considéré cette action en justice comme "moralement légitime", mais assure que son client n'est pas responsable de leur publication.

L'ancien conseiller présidentiel a également annoncé par la voix de son avocat son intention de porter plainte pour "vol et recel" de ces bandes sonores.

Avec AFP