!["Confessions d'un djihadiste" "Confessions d'un djihadiste"](/data/posts/2022/07/19/1658201675_Confessions-d-un-djihadiste.jpg)
Presse française, jeudi 13 février 2014. Au menu de cette revue de presse, les confessions d’un djihadiste français parti combattre en Syrie et le manque d’effectifs militaires en Centrafrique. Le projet de geler l’avancement des fonctionnaires, et des candidats culottés.
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Au menu de la presse française, ce matin, ces confessions d’un djihadiste français, parti combattre en Syrie. Un témoignage exceptionnel à la Une de Libération.
«La mort sera une récompense», voilà comment ce jeune homme de 27 ans originaire de Saint-Denis, parti avec sa femme, et ses deux filles de 8 et 6 ans, résume l’issue possible de sa mission, un voyage qu’il a accepté de raconter à la journaliste Charlotte Boitiaux, parce qu’il la connaissait depuis plusieurs années. Son dernier message date d’il y a quelques jours, du 8 février - il n’a, depuis, donné aucun signe de vie.
D’après le spécialiste Marc Hecker, ils seraient aujourd’hui entre 12 et 13000 étrangers à être partis, comme ce Français, combattre en Syrie. «Jamais les djihadsites n’ont été aussi nombreux», assure-t-il, en expliquant qu’il n’y a pas de «profil type».
Libération qui revient également sur la situation en Centrafrique. Face à l’ampleur des exactions, l’ONU et les ONG appellent désormais à une hausse des moyens militaires. Malgré la présence des 5 400 soldats de la force africaine et des 1 600 militaires français de l’opération Sangaris, la situation continue de se détériorer. Le patron du HCR et Amnesty International parlent de «nettoyage ethnique».
A la Une du Figaro, tout autre chose: la possibilité, envisagée par le gouvernement, de geler l’avancement et les promotions des fonctionnaires. C’est une mesure qui permettrait d’économiser plus d’un milliard d’euros par an, c’est beaucoup, mais qui se trouve être tout autant explosive politiquement.
Pas de quoi calmer les esprits à quelque 100 jours des municipales, au point que certains socialistes demandent un remaniement dès maintenant, «fissa», écrit Libération.
A propos des municipales, le Parisien revient sur les cas de «ces candidats qui sentent le soufre»: mis en examen ou déjà condamnés, ils font campagne comme si de rien n’était. Exemple le plus souvent cité, Patrick Balkany, maire UMP de Levallois, en banlieue parisienne, déjà condamnée en 96 pour prise illégale d’intérêts, il est actuellement visé par deux informations judiciaires, pour blanchiment de fraude fiscale et détournement de fonds publics.
Pas inquiet non plus, le bras droit de Serge Dassault Jean-Pierre Bechter, mis en examen pour recel d’achat de votes. L’élu promet une «campagne éclair, à l’ancienne», en présence ou non de son mentor, qui vient lui-même de voir son immunité parlementaire levée - c’est à lire du côté de son journal, le Figaro, qui cite sa ligne de défense: «je vais pouvoir démontrer ma totale innocence».
Lui aussi se dit innocent: Patrick Buisson, l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, soupçonné d’avoir enregistré des heures et des heures de conversation avec l’ancien président, d’après le Point.
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