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Dans la revue de presse internationale de ce mardi, une lueur d'espoir au milieu de négociations bloquées sur la paix en Syrie; l'Egypte qui prend le chemin d'une nouvelle autocratie; les nouvelles révélations sur la NSA et le très attendu discours sur l'état de l'Union de Barack Obama.

A la Une duInternational New York Times, une caricature. On y voit 2 dessins de Bachar al-Assad. La seule chose qui changerait entre le gouvernement actuel et le gouvernement de transition, c’est la couleur de la cravate du président syrien. En gros, rien.

Pourtant, il y a ce matin, une petite lueur d’espoir, un signe d’ouverture à lire dans le Wall Street Journal.  Dans une interview au quotidien américain, le leader de l’opposition syrienne, Ahmed Jarba dit avoir accepté une invitation du ministre russe des Affaires étrangères à Moscou dans les prochaines semaines. Il se dit même d’accord pour qu’une force militaire russe reste en Syrie à condition qu’un gouvernement intérimaire, sans Bachar al-Assad soit mis en place à Damas. De son côté, selon Jarba, les russes auraient répondu qu’ils ne défendaient pas Assad coûte que coûte, mais qu’il fallait qu’une telle décision s’inscrive dans le processus de Genève. Pas de confirmation côté russe, selon le journal.

De la Syrie à l’Egypte… où le commandement de l’armée a donné son feu vert lundi pour que le général al-Sissi se présente à l’élection présidentielle. Une décision qui inquiète le journal britannique The Guardian, pour qui l’Egypte est sur le point d’entrer de nouveau dans une période d’autocratie, où un homme fort dominerait le pays. Un retour en arrière vers un système pré-révolutionnaire semblable à l’ère Moubarak.
Le Daily Beast va plus loin et titre : "des dictateurs pour la démocratie". Le mot dictature est donc lâché par le magazine en ligne qui fait un portrait de ce général qui souhaite devenir président… Un général comparé à Hosni Moubarak. Car des ressemblances entre les 2, il en existe. Ne serait-ce que le grade militaire auquel il vient d’être promu lundi al-Sissi : maréchal. C’est exactement celui qu’avait Moubarak au moment de prendre le pouvoir après la mort de Saddate, en 1981.

On passe maintenant à ces nouvelles révélations sur l’espionnage américain, à lire dans The Guardian. Cette fois le journal d’Outre-Manche révèle que la NSA et l’agence de renseignement britannique ont espionné certaines applications de smartphones et notamment des jeux comme le très populaire Angry Birds. De quoi avoir des informations sur ses utilisateurs : age, sexe, orientation sexuelle et surtout géolocalisation en temps réel. Selon le quotidien qui tient ses informations des documents d’Edward Snowden, l’agence de sécurité américaine aurait dépensé plus d’un milliard de dollars dans ces surveillances de téléphones portables. Des téléphones portables qui, selon les services de renseignements, sont souvent utilisés par des terroristes ne serait-ce que pour communiquer ou parfois faire exploser leurs bombes à distance.

Et on reste aux Etats-Unis où tous les regards seront tournés vers Washington, aujourd’hui, où le président doit prononcer son traditionnel discours de State of the Union. Un discours très attendu alors que Barack Obama est de moins en moins populaire Outre-atlantique (il recueille moins de 40% d’opinions favorables). Et regardez cette photo, en Une du Wall Street Journal. Selon un sondage pour le quotidien, les mots qui décrivent le mieux ce discours sont « division » et « trouble ». Les mots « espoirs » ou « force » sont très peu cités.

De quoi faire dire à The Independent qu’il s’agit du discours du State of disunion , discours sur l’Etat de desunion, à un peu plus de 6 mois des élections de mi-mandat. Pourtant tempère le quotidien britannique, Barack Obama peut encore y croire. Notamment si la croissance est toujours au rendez-vous (ce qui est probable) et que les premiers effets positifs de la réforme de la santé se font sentir.

Pour cela, le président américain va devoir faire preuve de beaucoup d’imagination avec le peu d’outils dont il dispose. Un peu à la manière d’un McGyver suggère Slate.
Le président américain a d’ailleurs déjà fait savoir qu’il avait un stylo, un téléphone… Il estime que cela suffit, laissant penser qu’il pourrait gouverner un peu plus en contournant le Congrès plus que jamais divisé où toutes réformes semblent bloquées
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Et on termine, toujours aux Etats Unis, avec ces stages intensifs pour maigrir. Ils ne sont pas destinés aux humains, mais... aux éléphants. Car les éléphants sont en effet touchés par un problème d’obésité dans les zoos américains. Selon une récente étude citée par le Wall Street Journal, ils auraient notamment un trop gros cul. Résultat : ils auraient des problèmes de respiration. La raison : ils mangent mal et ne font pas assez de sport (on connait le problème nous autres humains…). Résultat : en Californie, certains veulent se saisir du problème. Un parc de près de 2000 hectares est sur le point d’être achevé. Il permettra d’accueillir des pachydermes pour un stage intensif de diet.