L'opération militaire française de "contre-terrorisme" menée jeudi dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, est terminée. Onze jihadistes ont été tués et un soldat français blessé. Ses jours ne sont pas en danger.
Onze djihadistes ont été tués et un soldat français blessé lors d'une opération de "contre-terrorisme" menée par des militaires de l'opération française Serval dans le nord du Mali, a-t-on appris vendredi 24 janvier de sources militaires française et malienne. "L'opération militaire française dans la région de Tombouctou est terminée. Onze terroristes ont été tués, un soldat français a été blessé mais ses jours ne sont pas en danger", a affirmé à l'AFP un responsable de l'opération Serval.
L'information a été confirmée par une source militaire malienne qui estime que "les Français ont fait du bon travail", ajoutant que "les djihadistes, notamment ceux venus de Libye, se réorganisent pour occuper la région et s’y implanter de manière permanente". Cette même source a ajouté que des équipements militaires ainsi que des téléphones appartenant aux islamistes avaient été saisis par les troupes françaises.
"Les risques terroristes restent importants"
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé jeudi que les forces françaises présentes au Mali avaient mené dans la nuit de mercredi à jeudi deux opérations de "contre-terrorisme" dans le nord du pays. Interrogé par i-télé jeudi sur un bilan de l'opération Serval lancée il y a un an, le ministre a relevé que "tout n'est pas fini, les risques terroristes dans cette partie de l'Afrique restent importants". "On intervient pour cibler des groupes en reconstitution sur deux théâtres, à la fois aux environs de Tombouctou et dans l'Adrar des Ifoghas [dans la région de Kidal, NDLR]", a-t-il poursuivi. Plus généralement, le bilan de l'opération Serval contre les groupes armés occupant le nord du Mali "est extrêmement positif", a dit Jean-Yves Le Drian.
Outre la France, qui poursuit son opération, le Tchad et d'autres pays africains se sont engagés militairement sur le terrain, leurs contingents ayant été intégrés au sein de la Minusma. Tous combattent les djihadistes qui ont été affaiblis mais ils demeurent actifs, commettant à intervalles réguliers des attaques meurtrières.
Avec AFP