Christophe de Margerie, PDG de Total, a participé au Forum de Davos, au cours duquel il a rencontré le président iranien Hassan Rohani. "Comme le président l'a annoncé, ils veulent développer de nouvelles mesures contractuelles plus attirantes, donc il faut les montrer ", souligne le patron du groupe pétrolier français.
"Je fais référence à d'anciens contrats qui n'étaient pas très intéressants sur le plan économique, donc ils nous disent qu'ils vont changer ces conditions pour rendre les contrats plus attractifs, mais que ce n'est pas encore prêt et qu'ils les présenteront dans quelques mois", explique Christophe de Margerie.
"Tant qu'il n'y a pas d'accord, l'embargo ne sera pas levé. Tant que l'embargo ne sera pas levé, nous ne pourrons pas signer de contrats."
Cependant, si les conditions d'un retour des entreprises pétrolières en Iran étaient réunies, Total serait un "candidat naturel" estime-t-il.