Décédé samedi après huit années passées dans le coma, l’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon a été inhumé, lundi, dans sa ferme familiale au sud du pays.
Deux jours après le décès de l’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon, la cérémonie d’hommage officielle s'est tenue, lundi 13 janvier au matin, à Jérusalem.
L’ancien chef de guerre a ensuite été inhumé dans sa ferme familiale située au sud d'Israël, à proximité de la frontière avec la bande de Gaza, à 14 heures (12h GMT). Ariel Sharon est décédé samedi après huit années de coma, à l'âge de 85 ans.
L’annonce de son décès a suscité de nombreuses réactions à travers le monde. En Israël, la presse de droite comme de gauche a unanimement salué l’homme et le leader politique.
L'homme honni des Palestiniens
Ariel Sharon restera aussi dans l'Histoire comme l'artisan en 1982 de la désastreuse invasion du Liban, alors qu'il était ministre de la Défense. Une commission d'enquête israélienne avait conclu à la "responsabilité indirecte" de Sharon dans le massacre de centaines de civils palestiniens par ses alliés phalangistes chrétiens libanais dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth en septembre 1982.
De Gaza à Ramallah, et de Jénine aux camps de réfugiés du Liban, les Palestiniens n'ont pas caché leur immense joie à l'annonce du décès du "criminel Sharon", mais aussi leurs regrets que le général israélien n'ait pas comparu devant la justice internationale.
Human Rights Watch (HRW) a également jugé "regrettable que Sharon aille vers sa tombe sans répondre devant la justice de son rôle à Sabra et Chatila et d'autres violations" des droits de l'Homme.
Avec AFP