Majed al-Majed, un Saoudien soupçonné d'être le chef d'un groupe lié à Al-Qaïda, et incarcéré au Liban, est décédé. Le groupe djihadiste avait notamment revendiqué un attentat devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth le 19 novembre.
Il était soupçonné d'être "l'émir" des Brigades Abdallah Azzam, groupe djihadiste lié à Al-Qaïda, qui avait notamment revendiqué un attentat devant l'ambassade d'Iran en novembre, où 25 personnes avaient trouvé la mort. Âgé de 40 ans, le Saoudien Majed al-Majed, dont l'arrestation avait été annoncée le 1er janvier par le ministre de la Défense libanais, est mort des suites d'une défaillance rénale en prison, a indiqué une source judiciaire samedi 4 janvier.
"Majed al-Majed, qui souffrait d'une maladie rénale et se trouvait en mauvaise santé, est décédé", a indiqué cette source sous le couvert de l'anonymat.
Les Brigades Abdallah Azzam ont été créées en 2009 et figurent sur la liste américaine des "organisations terroristes". Le groupe djihadiste avait, dans le passé, revendiqué des tirs de roquettes sur le nord d'Israël à partir du Liban. D'après le département d'État, la nébuleuse opère à la fois dans le pays du Cèdre et dans la Péninsule arabique.
La même année, la justice libanaise avait condamné par contumace Majed al-Majed à la prison à vie pour appartenance au groupe armé Fatah al-Islam. Ce groupuscule, inspiré idéologiquement par Al-Qaïda, s'était engagé en 2007 dans des combats contre l'armée dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, dans le nord du Liban, au prix de plus de 400 morts, dont 168 soldats.
Selon des sites islamistes, Maged al-Maged a été désigné en 2012 comme l'"émir", soit le chef des Brigades Abdallah Azzam.
Avec AFP