En novembre, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans activité) a augmenté de 0,5 % en France métropolitaine. En revanche, les chiffres des catégories B et C (activité réduite) sont respectivement en baisse de 3,1 % et de 0,4 %.
En France, les chiffres du chômage sont globalement repartis à la hausse en novembre, après un léger fléchissement en octobre. Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a augmenté de 0,5% avec 17 800 nouveaux inscrits, soit un total de 3 293 000 inscrits.
Cependant, en incluant les chiffres des chômeurs de catégorie B et C – ceux qui ont travaillé à temps partiel ou en contrats courts – la tendance est inversée, avec une baisse de 6 900 inscrits (4,87 millions de personnes inscrites sous les trois catégories en métropole).
Des chiffres qui font le yoyo
Suite à la publication de ces chiffres par le Pôle emploi, le ministre du Travail, Michel Sapin, a déclaré que l’inversion de la courbe du chômage était "bel et bien engagée", tout en ajoutant que "le mois de décembre [serait] important pour confirmer" cette tendance.
Le président français François Hollande voulait faire de l’inversion de la courbe du chômage un marqueur fort de son action. L’Élysée a rapidement réagi par voie de communiqué suite à la publication de ces résultats. "Les chiffres du chômage pour le mois de novembre (+ 17 800) viennent atténuer ceux du mois d’octobre (- 20 500), mais ils ne modifient pas la tendance. L’inversion de la courbe du chômage, sur laquelle je me suis engagé, est bien amorcée", a martelé François Hollande.
L’inversion de la courbe du chômage est l’un des objectifs phares que s’est fixé le président français il y a désormais plus d’un an. Fin janvier, avec la publication des résultats du mois de décembre, le gouvernement pourra tirer les premiers enseignements des actions menées ces derniers mois.
Avec AFP