Presse internationale, Mardi 24 décembre 2013. Au menu de la revue de presse internationale, la libération des Pussy Riot, les violences au Soudan du Sud, le traitement réservé par le Grèce aux réfugiés, et, enfin, des initiatives pour vivre mieux.
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Au menu de la presse internationale, la libération, hier, des deux membres du groupe Pussy Riot, Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova, après l’amnistie décidée par Vladimir Poutine.
Nadjeda Tolokonnikova, quelques minutes seulement, après sa sortie de prison, est à la Une du International New York Times, qui rappelle les mots très durs de la jeune femme à propos de son pays sous le règne de Poutine: «La Russie est construite sur le modèle d’une colonie pénitentiaire et c’est la raison pour laquelle il est si important de changer les colonies pour changer la Russie de l’intérieur».
Les Pussy Riot semblent n’avoir rien perdu de leur combativité, et continuent de défier le pouvoir, écrit The Guardian. «Pourquoi ont-ils fait tout cela? C’est clair: pour que l’on ne boycotte pas complètement la Russie aux jeux Olympiques», a ajouté Tolokonnikova, en demandant, justement, le boycott des JO, et en promettant que les Pussy Riot allaient continuer d’exister, à être «actives et créatives».
The Guardian revient également sur le conflit au Soudan du Sud, où le secrétaire général de l’ONU recommande au Conseil de sécurité d’envoyer 5500 soldats supplémentaires pour renforcer la Mission de l’ONU déjà sur place. Très pessimiste, l’envoyé spécial du journal évoque un tout jeune Etat qui s’est «effondré» en une semaine.
Au Soudan du Sud, nouvel Etat, les problèmes sont anciens, explique The Independent, qui parle de «l’inévitabilité tragique» de la violence dans le pays. Le journal évoque la faiblesse de ses institutions, mises à mal par de vieux antagonismes internes jamais résolus - certainement pas résolus, en tout cas, par l’accord, en réalité dessiné par l’étranger, qui donna naissance au Soudan du Sud en 2011.
A noter également ce matin, ces questions des habitants du village grec de Praggi, à la frontière avec la Turquie, sur la disparition soudaine d’une centaine de Syriens, qui avaient trouvé refuge dans leur village, avant de s’évanouir dans la nature. C’est une histoire qui nous est rapportée par The Guardian, qui raconte que 150 réfugiés syriens, qui avaient auparavant traversé la Turquie, s’étaient établis dans ce petit village frontalier, avant de disparaître un matin sans laisser de traces, après que des camions de la police grecque eurent fait irruption. Des militants des droits de l’Homme grecs évoquent un possible renvoi illégal vers la Turquie - un scénario déjà évoqué dans un récent rapport d’Amnesty International, qui dénonçait le «traitement déplorable» fait par une Grèce elle-même en proie aux plus grandes difficultés, aux réfugiés, notamment syriens.
A mille lieux de cette «Europe forteresse», il y a ces initiatives prises en France et dans le monde pour vivre mieux - des initiatives auxquelles Libération consacre un numéro spécial. Parmi les plus courageuses, l’initiative de l’association sicilienne «Addiopizzo», dont l’objectif est de résister, jour après jour, au racket de la mafia.
Résistance et courage, aussi, de ces habitants du petit village de Pungesti, en Roumanie, mobilisés contre le gaz de schiste et les forages de l’Américain Chevron – à lire dans le Monde.
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