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Dans un entretien exclusif accordé à FRANCE 24, Nicolas Tiangaye, Premier ministre du gouvernement d’union nationale de transition de la République centrafricaine, est revenu sur la crise qui secoue son pays.

À l’heure où la Centrafrique est minée par des flambées de violences et menacée d'une crise humanitaire sans précédent, Nicolas Tiangaye, Premier ministre du gouvernement d’union nationale de transition de la République centrafricaine, s’est entretenu avec FRANCE 24.

Depuis le camp militaire de M’Poko à Bangui, le chef du gouvernement centrafricain a tout d’abord souhaité adresser à la population centrafricaine un message de paix. "Je demande aux différentes communautés de se pardonner, de préserver l’unité nationale et la cohésion sociale pour éviter à notre pays de sombrer définitivement dans le chaos",  a-t-il confié à Matthieu Mabin, envoyé spécial de FRANCE 24. Et de préciser, "les chrétiens et les musulmans ont toujours vécu ensemble sans problème, il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui ces deux communautés puissent s’affronter et se massacrer."

Le numéro un du gouvernement est également revenu sur la question du désarmement des anti-Balaka et des ex-Séleka. Il a réitéré à cette occasion la nécessité de poursuivre l’opération de pacification des groupes armés, ajoutant qu’il n’y avait pas d’autres alternatives possibles pour que le pays retrouve sa sérénité. "Le processus de désarmement prendra du temps, mais il faut le faire", a-t-il conclu.