Au menu de cette revue de presse internationale, la tension entre la Chine, le Japon et la Corée du Sud après la création d'une zone d'exclusivité aérienne par Pékin. Également dans la presse étrangère : la désillusion ukrainienne après le refus de son président de signer l'accord d'association avec l'Europe mais aussi la désillusion de ceux qui ont choisi l'Europe, comme le Portugal.
La presse étrangère revient largement sur les tensions autour de l’archipel des îles Senkaku administrées par le Japon mais au dessus duquel la Chine a décrété une zone de contrôle aérien.
Le Global Times, un quotidien chinois plutôt nationaliste titre "Le Japon et la Corée du Sud défient Adiz" la nouvelle zone de contrôle aérien décrétée par la Chine samedi dernier. Si le japon a demandé à la Chine de faire marche arrière, selon le journal il y a 40 ans, les Japonais avaient eux aussi délimité une zone d’exclusion aérienne à cet endroit sans avoir pour autant demandé l’avis de ces voisins.
Pour le China Daily: halte à l’hypocrisie car selon le journal d’autres pays devraient réfléchir à leur comportement et abandonner leur politique du deux poids, deux mesures et respecter les normes internationales.
Pour ce quotidien, il est injuste de blâmer la Chine pour une pratique internationale courante. C’est aussi un droit reconnu par l’article 51 de la Charte des Nations unies le droit pour un pays d’assurer son auto-défense en cas d’agression armée.
Le Korea Times s’amuse de ces tensions. Dans un dessin, c’est un dragon sourire en coin qui vient défendre la nouvelle zone de sécurité aérienne chinoise…
L’Ukraine aussi au menu de la presse étrangère…Pour The Independent, "Coupés de l’Europe, les ukrainiens sont abattus par la corruption de leur pays". Le journal compare l’histoire entre l’Ukraine et l’Europe à un mariage annulé à la dernière minute.
Mais il y a pire que de se faire planter le jour du mariage : c’est laisser les ukrainiens livrés à eux-mêmes. Le pays est classé 144 e sur 176 des Etats les plus corrompus de la planète.
Pour le International New York Times, il y a ceux qui seraient presque blasés de leur mariage avec l’Europe comme le Portugal.
Un pays étranglé par les programmes d’austérité et décrit en bête de somme qui porte son fardeau. Un âne en danger écrit le quotidien car il vit sous perfusion des subsides de l’Europe et si elles s’arrêtent, il meurt à coup sûr.