Sur trois Français en lice ce lundi, seul Marc Gicquel, le moins bien classé d'entre eux, s'est qualifié au deuxième tour du tournoi de Monte-Carlo face à l'Argentin Edouardo Schwank (3-6, 6-1, 7-6). Chardy et Benneteau sont éliminés.
AFP - Un Marc Gicquel combatif a été le seul des trois Français en lice lundi au tournoi de Monte-Carlo à atteindre le deuxième tour, interdit d'accès à Jérémy Chardy, malade, et Julien Benneteau, emprunté.
Gicquel était le moins bien classé des trois, regroupés dans un mouchoir de poche entre la 43e et la 48e place mondiales. Mais c'est bien lui qui s'en est sorti, de justesse (3-6, 6-1, 7-6), face à l'Argentin Edouardo Schwank.
"Tennistiquement ce n'était pas terrible mais je me suis battu jusqu'au bout. Je ne voulais par perdre ! Je suis très content d'avoir gagné un match comme ça mais je ne peux que mieux jouer", a commenté Gicquel.
Sans doute qu'il le faudra au deuxième tour mercredi, face au vainqueur du duel 100% espagnol entre David Ferrer et Feliciano Lopez. "Je n'aurai rien à perdre", a annoncé Gicquel, accompagné à Monte-Carlo par un copain d'enfance en guise d'entraîneur.
La déception est venue de l'élimination en deux sets (6-2, 7-5) de Chardy, huitième de finaliste à Roland-Garros l'an dernier et en ascension constante depuis. Mais le Palois de 22 ans avait une double circonstance atténuante.
D'abord, l'identité de son adversaire, l'Argentin Juan Monaco, 60e mondial mais 14e il y a un an. Le physique ensuite, puisque Chardy a "attrapé un coup de froid aux Etats-Unis".
Manque de confiance
"C'était la première fois depuis quatre jours que je n'ai pas eu de fièvre mais je crache des choses bizarres", a renseigné le Français d'une grosse voix enrouée. Dans ces conditions, il était finalement "content d'avoir réussi à jouer (son) jeu d'attaquant pendant tout le match".
"Un match moyen plus" n'aura pas suffi à Julien Benneteau face au coriace Espagnol Oscar Hernandez. "J'ai mal joué dans les moments clé et cela me perturbe vraiment", a déploré le Bressan après sa défaite (6-4, 6-4).
Comme Chardy, il a perdu en commettant une double-faute sur la balle de match. "C'est peut-être dû à un manque de confiance", a noté Benneteau, quart de finaliste à Roland-Garros en 2006, qui n'a encore jamais franchi le deuxième tour à Monaco.
Les trois derniers Français à devoir passer par le premier tour -Monfils, Serra et Mathieu- entrent en piste mardi, alors que le N.1 national Gilles Simon continuera à s'entraîner en attendant ses débuts mercredi, directement au deuxième tour.