
Dix jours après l'attentat place Tiananmen, la Chine a de nouveau fait l’objet d’actes terroristes, mercredi. Plusieurs engins explosifs ont été activés à proximité du siège du Parti communiste chinois (PCC), dans la province du Shanxi.
Au moins une personne est décédée, mercredi 6 novembre, après les détonations successives de plusieurs engins explosifs placés à proximité du siège du Parti communiste chinois (PCC) à Shanxi, dans le nord-est du pays.
Ces événements interviennent dix jours après l’attentat qui a frappé la place Tiananmen, sans pour autant qu’un lien ait pu être établi, pour l’heure, entre les deux actes.
"Il y a eu plusieurs explosions successives provoquées par de petits engins explosifs à proximité du siège du Parti à Taiyuan", la capitale du Shanxi, a déclaré la police de la ville sur son compte officiel de microblog.
Les explosions, qui ont été entendues peu avant 8 heures locales, ont provoqué la moprt d’au moins une personne. Huit autres ont été blessées, dont une grièvement, a précisé un site d'informations du gouvernement provincial, qui cite la police locale.
"Les explosions pourraient être dues à des bombes artisanales", des fragments de roulements à bille en acier ayant été retrouvés sur les lieux, rapporte l'agence officielle Chine nouvelle. Ces billes d’acier ont généralement pour objectif d’accroître le nombre de victimes de ce genre d’opération.
La télévision d'Etat CCTV a pour sa part précisé que certains des explosifs avaient été dissimulés dans des parterres de fleurs à l'entrée du bâtiment abritant le siège du comité provincial du Parti.
Une vingtaine de véhicules garés dans un rayon de 100 mètres à la ronde ont été endommagés, a indiqué CCTV.
Selon d’autres témoignages, rapportés cette fois par le journal Caixin, sept détonations distinctes se sont produites sur plusieurs minutes. La puissance des explosions aurait fait trembler le sol jusqu’à 100 mètres à la ronde.
Avec dépêches.