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Les 26 ex-détenus palestiniens accueillis en héros à Gaza et en Cisjordanie

Israël a libéré un groupe de 26 détenus palestiniens dans le cadre des négociations de paix. Les détenus avaient presque tous été condamnés à des peines de prison à vie pour le meurtre d'Israéliens.

Ils ont été accueillis en héros après des années passées en prison. Les 26 détenus palestiniens libérés par Israël sont rentrés mercredi 30 octobre à Gaza et en Cisjordanie où les scènes d'allegresse se sont multipliées. Ils avaient été emprisonnés avant les accords d'Oslo en 1993, et condamnés presque tous à des peines de prison à vie pour le meurtre d'Israéliens. "Merci mon Dieu ! Mais même si je suis libre, je suis triste de savoir que d'autres sont encore en prison. J'espère qu'ils vont être relâchés", a déclaré dès son retour Musa Karan, l’un des 26 prisonniers libérés.

D’autres libérations à venir

Le sort des détenus restants fait partie des priorités de l’Autorité palestinienne et du président Mahmoud Abbas qui était présent à Ramallah à l’arrivée des ex-prisonniers. Devant la foule, il a assuré qu'aucun accord de paix ne sera signé tant que des prisonniers palestiniens seront encore retenus en Israël. Un premier contingent avait déjà était relâché en août dernier. "Aujourd'hui est un deuxième moment de joie, et dans deux mois, il y en aura un troisième, puis un quatrième et enfin un cinquième ; jusqu'à ce que tous les prisonniers soient libérés. Il n'y aura aucun accord tant qu'il restera un prisonnier derrière les barreaux", a-t-il déclaré.

Constructions dans les colonies

Dans le cadre de la reprise des négociations de paix sous l'égide États-Unis, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a accepté la libération de 104 prisonniers palestiniens au total. Mais cette dernière libération a été immédiatement suivie par l'annonce de la construction de 1 500 logements supplémentaires à Jérusalem-Est.

Or, la semaine dernière, un haut responsable gouvernemental israélien affirmait, sous le couvert de l'anonymat, qu'Américains et Palestiniens auraient accepté la construction de nouveaux logements en échange de la libération de prisonniers. Des allégations toujours niées par les autorités palestiniennes.