Les charges retenues contre les trente militants de Greenpeace, arrêtés en septembre lors d'une opération dans l'Arctique, ont été réduites de "piraterie" à "hooliganisme". L'équipage risque sept ans de prison.
Les trente militants de Greenpeace, arrêtés en septembre alors qu’ils manifestaient contre une plate-forme de forage pétrolier dans l’Arctique, ne sont plus poursuivis pour "piraterie" mais pour "hooliganisme", a annoncé mercredi un porte-parole russe.
"Les actions des personnes impliquées dans l'affaire criminelle ont été requalifiées en hooliganisme", a déclaré le porte-parole de la commission d'enquête, Vladimir Markine, à l'agence de presse RIA Novosti.
Poursuivis pour piraterie, les accusés - trois Russes et 27 ressortissants étrangers - risquaient jusqu’à quinze ans de prison, alors que le hooliganisme est punissable de sept ans maximum.
L’opération de Greenpeace contre la plate-forme Prirazlomnaïa visait à attirer l’attention sur les dangers d’une exploitation pétrolière de l’océan Arctique sur l’écosystème, particulièrement fragile.
Avec dépêches