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La Toile française réagit aux révélations sur la surveillance de la NSA

Aujourd’hui sur le net, les internautes français réagissent aux révélations sur la surveillance de la NSA. Une photographe se penche sur le phénomène du harcèlement de rue. Et un homme résout un Rubik’s cube en suspension dans l’air.

La Toile française réagit aux révélations sur la surveillance de la NSA

Les révélations, lundi, du quotidien le Monde selon lesquelles l'agence américaine de renseignements, la NSA, aurait intercepté plus de 70 millions de mails, de conversations téléphoniques et d'envois de SMS de citoyens français entre décembre 2012 et janvier 2013 ont provoqué une onde de choc sur la Toile hexagonale. Des internautes qui n’ont pas tardé à se ruer sur les réseaux sociaux pour exprimer leur colère.

En effet, à l’image de cet utilisateur de Twitter, ils sont nombreux à faire part de leur indignation face à la surveillance massive des Français mise en place par la NSA. Des citoyens qui attendent une réaction très ferme de leur gouvernement et qui invitent par exemple le Président Hollande à quitter le commandement militaire de l’Otan pour envoyer un message fort aux Etats-Unis.

Mais si beaucoup d’internautes dénoncent l’attitude des services de renseignements américains dans cette affaire, d’autres estiment que les autorités françaises ne pouvaient pas ne pas connaître l’ampleur de l’espionnage dont était victime le pays. Ce blogueur affirme ainsi que l’agitation actuelle du gouvernement qui a convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis pour s’expliquer à ce sujet n’est qu’une opération de communication destinée à masquer son incapacité à empêcher la mise en place d’une telle surveillance.

Des révélations qui font donc beaucoup parler d’elles sur le web et qui semblent également être une source d’inspiration pour les humoristes en ligne qui multiplient les messages ironiques à l’adresse de la NSA. Des utilisateurs qui demandent, entre autres, à l’agence américaine de bien vouloir les aider à retrouver des mails égarés ou de leur fournir les copies des conversations téléphoniques qu’elle aurait enregistrées.

Le regard d’une photographe sur le harcèlement dans la rue

Le regard d’une femme sur des hommes qui l'ont harcelé dans les rues de Philadelphie, aux Etats-Unis… C'est ce que propose de découvrir la photographe Hannah Price à travers cette série de clichés baptisée « mes harceleurs » publiée la semaine dernière sur le site du web-magazine The Morning News. Objectif poursuivi par l'artiste : dénoncer ce phénomène en pointant son appareil sur ceux qui lui ont fait des avances sexuelles dans la rue. Des portraits pris le plus souvent avec l'accord des principaux intéressés qui reçoivent un accueil mitigé de la part des internautes.

En effet, si le travail artistique d'Hannah Price est salué aussi bien par des femmes concernées par le harcèlement de rue que par des hommes qui qualifient de « honteux » ce genre de comportement, certains semblent néanmoins plus circonspects face à l'initiative.

C'est notamment le cas de cette internaute qui dénonce sur ce forum féministe l'aspect esthétique des photos qui, selon elle, humanise trop les harceleurs tandis que celle-ci estime que ces clichés peuvent être perçus par les auteurs de ce type d’actes comme une incitation à continuer à aborder les femmes dans la rue.

Et d'autres, à l’image de l’auteur de ce tweet, vont même plus loin dans leurs critiques et accusent la photographe de stigmatiser une partie de la population, les hommes apparaissant dans sa série de clichés étant presque tous noirs. Une polémique injustifiée pour l’artiste qui explique dans cette vidéo disponible sur YouTube que le phénomène du harcèlement de rue est un problème sociétal complexe qui ne concerne en aucun cas une communauté plus qu’une autre.

Tendance du jour sur les réseaux sociaux

#JusticeforLiz sont les mots-clés qu’utilisent les internautes kenyans pour afficher leur soutien à une jeune fille de 16 ans victime d’un viol collectif en juin dernier et pour exprimer leur colère face aux défaillances du système judiciaire du pays. Les utilisateurs du web reprochent en effet aux autorités de ne pas avoir arrêter les auteurs de cet acte barbare et réclament donc l’ouverture d’une nouvelle enquête pour que les violeurs de Liz ne restent pas impunis. Des citoyens qui se mobilisent également en ligne pour récolter des dons afin de payer les frais médicaux de la victime qui souffre aujourd’hui de nombreuses séquelles liées à sa terrible attaque.

La fronde des internautes contre les publicités de Google

À partir du 11 novembre, les noms et les photos de profil des utilisateurs de Google + pourront apparaître dans des publicités recommandées à leurs amis. Une nouvelle politique qui suscite la colère de nombreux internautes qui y voient une atteinte à leur vie privée. Et même s’il sera possible de désactiver cette fonction, certains ont choisi de protester en remplaçant leur photo de profil par celle d’Eric Schmidt, le patron du géant américain, pour que ce soit son visage qui soit utilisé dans les futures publicités.

Vidéo du jour

Pourquoi résoudre un Rubik’s cube confortablement assis sur une chaise quand on peut le faire suspendu dans les airs ? C’est sans doute la question que s’est posé le Britannique James Wilson avant de tenter de réaliser cette performance dans une soufflerie. Un environnement particulier qui ne l’a cependant pas empêché d’arriver à ses fins et de devenir le premier homme volant à terminer un Rubik’s cube.