Au menu de la presse française, ce matin, le débat sur le travail dominical. Après la fronde des magasins de bricolage, le gouvernement a décidé de réunir, hier, une mission de réflexion sur ce sujet.

Le but de cette mission, c’est notamment de  clarifier le maquis des dérogations qui ont été accordées jusqu’à présent: travail du dimanche, il est temps de «sortir du bricolage», titre la Croix.

Sceptique, Libération évoque un principe essentiel de la vie sociale et de la vie privée qui se heurte de plus en plus à la «réalité du marché du travail».

Et l’Opinion revient sur la «montée des rébellions contre l’Etat», la multiplication, en France, de  mouvements plus ou moins «spontanés» contre les réglementations et les normes en tous genres - un phénomène dans lequel le journal voit surtout l’expression d’un «malaise social» auquel le gouvernement ne répondrait pas.

Le débat sur le travail du dimanche  a été l’occasion de nouvelles dissensions au sein du gouvernement. Le Parisien revient sur ce énième épisode de «cacophonie gouvernementale», en se demandant, «où est le patron?».

Le gouvernement qui a décidé de lancer aujourd’hui la «garantie-jeune», un revenu minimum qui sera accordé aux 18/25 ans en situation de grande précarité. D’après  le Figaro, cette mesure pourrait concerner, à terme, près de 100 000 jeunes, coûter 500 à 600 millions d’euros, mais entretiendrait surtout une «mentalité d’assistés», tout en contribuant à «l’appauvrissement» des classes moyennes.

Des familles auraient aussi de plus en plus de difficultés à aider leurs aînés. Une inquiétude évoquée par le Défenseur des droits Dominique Baudis, qui alerte dans la Croix sur l’augmentation des problèmes de paiement des frais de séjour en maison de retraite. Il se dit très inquiet, également, de l’augmentation des discriminations liées à l’âge, et de la progression des refus d’accès à l’assurance, au crédit ou même au logement.

A la rubrique internationale, il est beaucoup question de la Syrie, où doivent arriver ce matin les inspecteurs de l’ONU chargés de détruire l’arsenal chimique du régime. A Damas, en tout cas, Bachar El Assad ne semble pas inquiet, et se comporte «comme si rien ou presque n’avait changé» dans son pays. Le Monde raconte comment «le mur d’indignité» érigé autour de lui a commencé à se fissurer.

Assad invaincu, la résistance, elle, dit son désespoir. Qassem Saad Eddine est le porte-parole de l’Armée syrienne libre, et ce qu’il livre ce matin au Parisien, c’est sa colère contre la résolution de l’ONU, et son amertume vis-à-vis des Occidentaux.

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