
Le président iranien Hassan Rohani a décliné, mardi, la proposition de rencontre de Barack Obama à New York. Selon la Maison Blanche, l'entrevue s'avérait "trop compliquée à réaliser à l'heure actuelle" pour l’Iran. Un refus dont se réjouit Israël.
Barack Obama et Hassan Rohani ne se rencontreront finalement pas en marge de l'assemblée générale de l’ONU à New York. Une entrevue "trop compliquée à réaliser à l'heure actuelle" pour l’Iran, a rapporté mardi un haut responsable de la Maison Blanche sous couvert de l'anonymat.
Selon le même responsable, "nous avons dit publiquement, et également en privé aux Iraniens, que nous étions ouverts à l'idée de discussions en marge de l'assemblée générale de l'ONU, des discussions informelles et non une rencontre bilatérale. Cela s'est avéré trop compliqué à réaliser à l'heure actuelle pour les Iraniens".
"L'offensive de charme" de Rohani
Dans les semaines qui ont précédé le rendez-vous annuel de la diplomatie à New York, la République islamique a multiplié les signes d'un possible dégel des négociations sur son programme nucléaire.
La perspective d'une telle rencontre inquiétait fortement les autorités israéliennes pour qui l'actuelle "offensive de charme" du nouveau président iranien n'est qu'une ruse.
Interrogé sur la possibilité d'une poignée de main entre Obama et Rohani, Yuval Steinitz, ministre des Affaires stratégiques représentant Israël à l'Assemblée générale des Nations unies, avait répondu dans la journée : "Je ne l'espère pas".
Rohani et Hollande, une rencontre qui "en appelle d'autres"
De son coté, François Hollande a rencontré Hassan Rohani. La réunion a duré une quarantaine de minutes. Le président français a pris congé de son interlocuteur en évoquant "un premier contact qui en appelle d'autres".
"C'était une discussion assez complète qui a porté à la fois sur les questions régionales, sur la Syrie, sur le Liban, sur la question nucléaire et sur les relations bilatérales", a-t-on
précisé de source proche de la présidence française.
Hassan Rohani a, quant à lui, souhaité "un meilleur avenir" pour les relations bilatérales.
Avec dépêches