
Les deux Françaises qui ont trouvé la mort, samedi, dans l'attaque du centre commercial de Nairobi, au Kenya, ont été "exécutées" sur le parking du bâtiment, selon les autorités françaises. François Hollande a dénoncé un acte terroriste "lâche".
Les deux Françaises, victimes de l'attaque du centre commercial de Nairobi ont été "exécutées" sur le parking du bâtiment pris d'assaut, a déclaré Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, sur la chaîne de télévision BFM-TV, dimanche. Elles "ont été lâchement attaquées, exécutées sur le parking du centre commercial où elles venaient faire leurs courses", a-t-elle précisé.
Dans un communiqué publié peu après 22h30, samedi, la présidence française avait annoncé que "deux Françaises avaient été tuées" dans ce qu'elle qualifiait "d'acte ignoble". Les identités des deux victimes n'ont pas été précisées.
Le président Hollande a condamné "avec la plus grande fermeté ce lâche attentat, et il partage la douleur de la famille de nos compatriotes. Il exprime sa totale solidarité avec les autorités kenyanes".
Cinq autres Français se trouvaient dans le centre commercial au moment de l'attaque. Ils ont pu prendre la fuite.
"Ils sont sous le choc. Notre ambassadeur est mobilisé avec son équipe sur place pour accompagner le mari et père des deux victimes françaises et encadrer les ressortissants français qui se trouvaient dans le centre commercial. Une de ces personnes a été blessée par balle et est aujourd'hui à l'hôpital, mais ses jours ne sont pas en danger", a précisé la ministre.
Les autorités françaises ont demandé aux Français présents au Kenya - près de 1 500 sont enregistrés à l'ambassade - d'être "très vigilants".
Selon la police kenyane, l'attaque perpétrée par une dizaine d'assaillants masqués a fait au moins 68 morts.
Avec dépêches