Presse internationale, mercredi 18 septembre 2013. Au menu de la revue de presse internationale, la tuerie dans l’immeuble de la Navy à Washington, et les législatives en Allemagne, qui devraient permettre à Angela Merkel une nouvelle réélection.
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Au menu de cette revue de presse internationale, la vague d’émotion aux États-Unis après la tuerie de Washington, où Aaron Alexis a abattu 12 personnes à l’intérieur d’un complexe de la Navy.
Deux jours après le drame, l’Amérique s’interroge encore sur les raisons de son geste. Ce que l’on sait pour le moment, et ça c’est le Huffington Post qui nous l’apprend, c’est qu’Aaron Alexis s’est rendu dans un stand de tir deux jours avant la tuerie, qu’il y a acheté un fusil, des balles, et qu’il s’y est entraîné à tirer. Le vendeur, semble-t-il, n’a rien trouvé dans son casier qui lui interdise de posséder une arme, alors que l’on sait aujourd’hui qu’Aaron Alexis avait déjà manifesté des pulsions violentes l’amenant à faire usage d'armes à feu. Ce type de fait divers se banaliserait, d’après The Huffington Post.
Mais cela ne suffirait pas, semble-t-il, à relancer véritablement le débat sur les armes à feu. The Washington Post appelle une nouvelle fois les Américains à une prise de conscience. Non, écrit-il, l’interdiction des armes à feu n’empêchera pas toutes les tueries, mais oui, un encadrement plus strict de la détention d’armes résoudrait une bonne partie du problème. Le journal fustige le poids du lobby des armes, la NRA.
En Allemagne, Angela Merkel est candidate à sa propre succession. D’après Der Spiegel, la chancelière a toute les chances d’être réélue. Son parti, la CDU, plane bien au-dessus du SPD, du moins dans les sondages.
Angela Merkel qui serait portée par le "miracle économique allemand", d’après Le Figaro, qui explique que la résilience de l’économie allemande est mise à son actif. Les clignotants de l’économie d’outre-Rhin, première puissance européenne, quatrième à l’échelle mondiale, sont au vert, qu’il s’agisse de la croissance, du commerce extérieur, des finances publiques ou de l’emploi.
Angela Merkel, la bonne élève de l’Europe, dont le pire ennemi pourrait être finalement… elle-même. C’est du moins ce que pense The International Herald Tribune, qui revient sur la détestation de la chancelière pour les campagnes électorales. Angela Merkel, qui a failli perdre les élections en 2005 face à Gerhard Schröder, malgré une confortable avance dans les sondages, parce qu’elle avait l’air trop distante et passive durant le débat qui l’opposait à son charismatique rival. Et si "Angela Merkel était jugée trop ennuyeuse" ?
Mais quelle que soit l’issue de ce scrutin, prévient The Guardian, c’est toute l’Europe qui sera concernée. "Il y a eu peu d’élections dont les résultats ont autant compté pour le reste de l’Union", écrit le journal, qui estime qu’un score plus élevé du SPD au détriment des libéraux du FDP pourrait marquer le retour à une politique économique moins libérale, moins défavorable à la demande.
Angela Merkel, qui clame toujours qu’il faut travailler plus pour gagner plus, et refuse toujours d’entendre parler de salaire minimum. Et si elle se trompait tout de même un peu ? A voir pour terminer avec cette info trouvée dans The Independent.
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