
Aujourd’hui sur le net, en France, les internautes apportent massivement leur soutien à un bijoutier niçois. En Grande-Bretagne, une campagne anti-mendicité suscite la polémique. Et une femme vieillit de plusieurs décennies en seulement quelques minutes.
Mobilisation pour le bijoutier niçois qui a tué un braqueur
Mis en examen pour homicide volontaire, Stephan Turk, le bijoutier niçois qui a abattu mercredi dernier l’un des braqueurs de son magasin, bénéficie d’une large mobilisation en sa faveur sur la Toile française. Un groupe de soutien créé sur Facebook revendique ainsi plus de 1,4 million de mentions « J’aime ».
Une page sur laquelle de nombreux internautes ont affiché leur solidarité avec le commerçant qui a, selon eux, agi en situation de légitime défense. Son geste est en effet applaudi par des utilisateurs qui expriment leur ras-le-bol face à l’insécurité et la délinquance, tout en accusant le gouvernement français de faire preuve de laxisme sur ces questions.
Une mobilisation dont l’ampleur sans précédent a amené certains à s’interroger sur l’origine des « likes » comptabilisés sur cette page Facebook. En s’appuyant sur le site d’analyses statistiques « Social Bakers », des utilisateurs de Twitter ont ainsi remarqué que plus de 80% des mentions « J’aime » du groupe de soutien proviendraient en réalité de l’étranger.
Ces clics auraient-ils donc été achetés pour gonfler artificiellement la popularité de cette page ? Peu probable au vu de l’investissement que cela représenterait affirme Guilhem Fouetillou, un enseignant de Sciences Po Paris, qui estime à 15 000 dollars le prix de 950 000 faux « likes » sur Facebook.
Une somme importante pour un internaute lambda, mais pas forcément pour un parti politique, rappellent des internautes qui n’hésitent pas à accuser la droite ou l’extrême droite d’avoir orchestré cette campagne en ligne autour du fait divers.
Une campagne britannique anti-mendicité vivement critiquée
Une campagne anti-mendicité lancée la semaine dernière par le conseil municipal d’Exeter, une ville du sud de l’Angleterre, suscite une vive polémique sur la Toile locale. En cause : cette affiche réalisée dans le cadre de l’opération qui invite les citoyens à ne plus donner d’argent aux personnes faisant la manche dans la rue au prétexte que ces dernières s’en serviraient généralement pour acheter de la drogue. Des propos qu’ils sont nombreux à dénoncer sur les réseaux sociaux…
En effet, les messages fustigeant une campagne jugée malsaine et pleine de préjugés à l’égard des mendiants et des sans-abris ne cessent de se multiplier sur le web. Des internautes qui à l’image du créateur de cette pétition appelant la ville d’Exeter à revoir sa position estiment pour la plupart que stigmatiser de la sorte ceux qui vivent dans la rue ne fera que les isoler encore un peu plus du reste de la société.
Une vague de critiques à laquelle la ville n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué publié sur la page Facebook de la campagne, le conseil municipal d’Exeter a ainsi tenu à défendre le bien-fondé de l’initiative en expliquant qu’une récente enquête de terrain avait permis de révéler que 70% des personnes s’adonnant à la mendicité publique n’étaient pas des sans domicile fixe et que l’argent récolté était utilisé pour se fournir en narcotiques. Un texte qui renvoie les internautes qui souhaiteraient aider les « vrais » sans-abris vers une page web qui propose des alternatives pour les soutenir financièrement en fournissant notamment une liste d’associations reconnues auxquelles ils peuvent effectuer des dons.
Topsy lance un moteur de recherche de tweets
Fouiller parmi les milliards de messages envoyés depuis la création de Twitter et le tout premier tweet rédigé en 2006 par son fondateur Jack Dorsey… voici ce que propose le nouveau moteur de recherche du site Topsy.com. Cette start-up californienne, spécialisée dans l'analyse de données des réseaux sociaux, a en effet réussi à indexer tous les commentaires publics postés en ligne sur le célèbre site de microblogging qui ne dispose, lui, que d'un système de recherche très limité. 24
Maxwell, le chat qui porte des chapeaux
Ce chat baptisé Maxwell qui a la particularité de n’avoir que trois pattes est une véritable star sur Instagram. La raison de son succès : les adorables petits chapeaux qu’ont peut le voir porter sur les nombreuses photos mises en ligne par son maître, Adam Ellis. Des couvre-chefs confectionnés sur mesure pour la boule de poils qui ne manqueront pas de faire sourire les internautes.
Vidéo du jour
Assister au vieillissement accéléré d’une femme qui passe, en seulement quelques minutes, de l’enfance au troisième âge… c’est ce que propose Anthony Cerniello dans cette vidéo baptisée Danielle. Un clip réalisé en utilisant des photos d’une de ses amies et de plusieurs membres de sa famille ayant des traits similaires et qui offre un résultat tout simplement impressionnant à découvrir au plus vite sur la Toile.