
Apple est prêt à ferrailler contre Washington qui veut lui imposer de nouvelles restrictions pour entente illicite avec les éditeurs sur les prix des livres électroniques. Pour Apple, c'est une "intrusion punitive et draconienne" dans ses activités.
Apple est mûr pour une confrontation avec le gouvernement américain et 33 Etats
américains qui ont recommandé vendredi que de nouvelles et rigoureuses restrictions lui soient imposées pour entente illicite présumée sur les prix des livres électroniques.
Le département de la Justice et les Etats veulent empêcher Apple d'enfreindre encore la loi antitrust après qu'un juge eut estimé le 10 juillet dernier que le groupe à la pomme avaient joué un "rôle central" dans une entente avec cinq grands éditeurs en vue d'augmenter les prix des livres électroniques.
Apple estime que cette initiative constitue une "intrusion punitive et draconienne" dans ses activités, préjudiciable pour le consommateur et la concurrence.
Le juge Denise Cote, auteur de la décision du 10 juillet, procèdera à une audience le 9 août pour entendre les arguments des différentes parties. Un procès pour déterminer des dommages et intérêts pourrait s'ensuivre.
Le gouvernement veut qu'Apple mette un terme à ses contrats avec les cinq éditeurs - Hachette Book Group, filiale de Lagardère, HarperCollins Publishers (News Corp , Penguin Group (USA), filiale de Pearson, Simon & Schuster (CBS ) et Macmillan, filiale de Verlagsgruppe Georg con Holtzbrinck - et ne puisse pensant cinq ans conclure des contrats qui aboutiraient à une hausse des prix des e-books vendus par la concurrence.
Les cinq éditeurs ont déjà passé des arrangements avec les autorités américaines.
Apple pourrait également conclure des accords avec des fournisseurs de contenus musicaux, filmiques et télévisuels pour ses iPads et iPhones.
Apple devrait également permettre au consommateur de comparer plus facilement les prix des e-books en permettant pendant deux ans à Amazon.com, Barnes & Noble
et d'autres de placer des liens vers leurs propres boutiques au sein des applications de l'iPhone et de l'iPad.
Reuters