
Des attaques ont de nouveau ensanglanté plusieurs villes du pays ce jeudi, illustrant l’aggravation constante des violences entre sunnites et chiites.
Au moins dix-sept personnes ont été tuées et 25 blessées jeudi soir dans des attentats à la bombe dans deux villes irakiennes, selon les bilans obtenus par l’AFP auprès des autorités locales.
L’agence Reuters a quant à elle dénombré 28 morts dans cinq attaques distinctes.
Lors du plus grave incident signalé par l’AFP, deux explosions survenues à 20H30 (17H30 GMT) dans la ville de Nawfel, au nord de Bagdad, ont fait 15 morts et 15 blessés.
Reuters signale que l’explosion d’une voiture piégée au centre de Muqdadiya, à 80 km au nord-est de Bagdad a tué 14 personnes, selon la police.
Les deux agences rapportent une autre explosion à Madaïn, au sud de la capitale, dans laquelle deux ou trois personnes ont péri et plusieurs ont été blessées dans un café.
Ces attentats se sont produits peu après l'iftar, le repas de rupture du jeûne de ramadan, au moment où les Irakiens sortent pour faire des achats ou s'attabler dans des cafés, selon des responsables.
Plusieurs fusillades ont également été signalées.
Plus de 700 personnes ont été tuées depuis le début juillet, notamment depuis le début du ramadan. Il s'agit du plus grand nombre de victimes enregistrées en un seul mois depuis plus d'un an.
Avec dépêches