Grâce à sa victoire sur le terrain des Verts (3-0), Marseille reprend la 2e place du championnat de Ligue 1, à un point seulement du leader lyonnais. En revanche, la situation se complique pour Saint-Étienne dans le bas du classement.
Reuters - L'Olympique de Marseille a mis dimanche la pression sur Lyon, leader du championnat, et Saint-Etienne, battu 3-0 à domicile par l'OM et plus que jamais menacé de relégation.
Le Paris Saint-Germain s'est relancé après deux défaites consécutives dans la course au titre en Ligue 1 en battant Nice 2-1.
L'OM est à un point de Lyon et Paris, cinquième à quatre longueurs de la tête, reste au contact de Lille et Bordeaux.
Saint-Etienne reste avec 29 points dans la zone de relégation de laquelle s'éloigne Sochaux, vainqueur de Rennes 3-0 et nanti de 32 points.
"Sans avoir trop de danger devant notre goal, on a pris le match en main et en deuxième mi-temps on aurait pu marquer trois buts de plus", a estimé l'entraîneur marseillais Eric Gerets. "Franchement, c'était bon", a-t-il résumé au micro de Canal Plus.
Le gardien de Saint-Etienne, Jérémie Janot, a déploré le manque de répondant de son équipe, composée de nombreux jeunes joueurs.
"Le penalty aurait dû nous révolter, au lieu de ça on s'est enfoncé. On aurait dû se lâcher, on ne l'a pas fait. Le mini-championnat continue (en fin de classement), il va bien falloir à un moment gagner parce que sinon on y va tout droit", a-t-il dit en évoquant la descente en Ligue 2.
Nervosité
Marseille a mis une mi-temps avant d'imposer son jeu à Geoffroy-Guichard mais s'est envolé en un quart d'heure au milieu de la deuxième période face à des Stéphanois nerveux mais naïfs.
Le match a basculé sur une faute de son grand défenseur sénégalais Mustapha Bayal Sall sur le Brésilien Brandao à la 57e minute. Sur le coup franc de Taye Taïwo repoussé par Janot, Manadou Niang se ruait sur le ballon mais était accroché ans la surface par Kevin Mirallas.
Le pénalty contesté par les Stéphanois (carton jaune pour Bayal, menaçant face à l'arbitre Philippe Kalt) était transformé par Niang.
Les Verts semblaient dès lors paniqués et le match devenait de plus en plus nerveux. Quelques minutes après une occasion ratée par Mirallas, Brandao convertissait de la tête une action construite par Taïwo et Cheyrou dans une défense stéphanoise apathique (74e).
Niang faisait définitivement taire le public de Geoffroy-Guichard d'une tête dans la surface de Janot, deux minutes plus tard.
Le dernier quart d'heure était un calvaire pour des Stéphanois désemparés, tandis que résonnaient dans le Chaudron les "Aux armes" des supporters marseillais, venus en nombre.
Deux tête relancent Paris
Face à un adversaire sans objectif pour la fin de saison, si ce n'est celui de briser une série de cinq matches sans victoire, le PSG a compté sur l'inventivité de ses attaquants pour pallier les quelques absences de sa défense.
Guillaume Hoarau mettait un terme à un mois d'inefficacité en championnat en ouvrant le score à la 20e minute. Le nouvel appelé en équipe de France poussait de la tête dans le but vide une frappe de Ludovic Giuly déviée par le gardien David Ospina.
A la 36e, Peguy Luyindula offrait l'occasion aux Niçois de revenir dans le match d'une passe en retrait trop molle vers son gardien. Loïc Rémy surgissait et battait Mickaël Landreau en deux temps. Paris continuait à se reposer sur son dynamiteur béninois Stéphane Sessegnon en deuxième période. Sur un corner, il servait Sammy Traoré plus haut que tout le monde pour marquer face à son ancienne équipe (51e).
Giuly aurait pu mettre son équipe à l'abri de Niçois peu entreprenants, lorsque, servi d'une louche par Claude Makelele dans le dos de la défense niçoise, il se trouvait seul devant Ospina mais manquait sa reprise de volée. Il ratait plus tard un autre face-à-face après un service de Hoarau.