Au menu de cette revue de presse internationale, la naissance du fils de Kate et William - pas un journal britannique ne fait l’impasse.

On dit souvent qu’une naissance est un tsunami - un tsunami médiatique en l’occurrence.  Je vous propose de commencer avec The Sun, rebaptisé «The Son», le fils, pour l’occasion. Le tabloïd ne contient plus sa joie après l’insoutenable attente, et fait preuve d’un enthousiasme débridé: «le moment que le monde entier attendait» est enfin arrivé.

Le suspense n’est toutefois pas tout à fait terminé, puisque le prénom du royal baby pourrait ne pas être dévoilé avant plusieurs jours, d’après The Daily Mirror, qui nous apprend que les bookmakers misent beaucoup sur les prénoms George, et James.

La naissance du fils de Kate et William affole aussi littéralement les réseaux sociaux. Le site du Daily Mail recense quelques chiffres éloquents: 487 millions, c’est le nombre de tweets faisant état du royal baby avant sa naissance. 500 000 tweets envoyés dans les quelques heures qui ont suivi - je vous fais grâce de leur teneur, c’est mièvre à souhait.

Dans un registre un peu moins béat, pour ne pas dire hostile, vous pouvez jeter un cil à la version expurgée du Guardian, quotidien britannique de centre gauche, qui a décidé de mettre en ligne une version délivrée du déluge d’infos sur le bébé royal. Pour y accéder, il suffit de cliquer sur un onglet qui permet de lire une version républicaine du journal.

Le premier enfant de Kate et William devient le troisième dans l'ordre de succession du trône, de quoi renouveler l’enthousiasme pour la dynastie britannique. The Telegraph revient longuement sur les relations compliquées entre les Britanniques et leurs souverains. «Un nouveau-né aide à surmonter certaines réserves, certains détails qui sont en réalité sans importance», philosophe le journal, en évoquant les «moments sombres» traversés par la famille Windsor ces dernières années, les histoires d’adultère, de mariages brisés et de mort tragique - «et puis Kate est arrivée»…

Il y en a décidément pour tous les registres ce matin. Pour la version humour british, il faut regarder plutôt du côté de Slate, qui s’est amusé à recenser les raisons pour lesquelles, ça n’est pas si facile d’être un royal baby -  «not so fun» en version originale.

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