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Le ministre italien de l’Intérieur, Angelino Alfano, soupçonné d'être lié à l’expulsion de la famille d’un opposant politique kazakhe a survécu vendredi à une motion de censure du Sénat. Il conserve donc son poste au gouvernement.

Le ministre italien de l'Intérieur, Angelino Alfano, mis en cause dans l'expulsion de la famille d'un opposant kazakh, a survécu à une motion de censure du Sénat vendredi, évitant à la fragile coalition au pouvoir une nouvelle crise politique.

Le Sénat a rejeté la motion de censure présentée par les parlementaires du Mouvement 5 Etoiles et le parti Gauche Ecologie Liberté (SEL) par 226 voix contre 55.

Le président du Conseil, Enrico Letta, avait exhorté les sénateurs à soutenir le ministre de l'Intérieur, répétant qu'un rapport de police montrait qu'Angelino Alfano n'avait pas été impliqué dans cette affaire.

Angelino Alfano, également vice-président du Conseil et secrétaire général du Peuple de la liberté (PDL), s'est défendu mardi devant le Parlement en disant ne pas avoir été informé de l'opération lors de laquelle l'épouse de l'ancien ministre kazazkh de l'Energie Moukhtar Abliazov avait été interpellée en mai avec sa fille de six ans.

Alma Chalabaïeva avait été expulsée deux jours plus tard à Almaty, la capitale du Kazakhstan, où elle a été placée sous surveillance. La rapidité de la procédure a fait naître des rumeurs de faveur accordée à Rome au Kazakhstan, république d'Asie centrale aux vastes ressources en énergie.

Reuters