![Euro-2013 : "Les Bleues ne sont pas là pour faire de la figuration" Euro-2013 : "Les Bleues ne sont pas là pour faire de la figuration"](/data/posts/2022/07/18/1658148625_Euro-2013-Les-Bleues-ne-sont-pas-la-pour-faire-de-la-figuration.jpg)
Les Bleues se frottent à la Russie ce vendredi soir pour leur première rencontre du championnat d'Europe féminin de football. Considérée comme l'une des favorites, l'équipe de France espère enfin décrocher son premier titre.
Les Bleues ont posé leurs valises mardi 9 juillet à Aby, à 150 kilomètres au sud-ouest de Stockholm. Souvent favorites mais sans aucun titre au palmarès, les Françaises affichent de grandes ambitions pour l’Euro féminin 2013 organisé en Suède. Après leurs échecs successifs au pied du podium de la Coupe du monde 2011 et des JO 2012, les tricolores veulent enfin goûter à la victoire.
"On n’est pas là pour faire de la figuration. On a une bonne équipe, affirme ainsi à FRANCE 24 Elodie Thomis, l’une des attaquantes vedettes de la sélection. On est consciente que les gens nous attendent, nos familles, les supporters, les journalistes. Ҫa prouve qu’on a une belle équipe qui a du mérite, mais maintenant il faut le montrer à l’Euro et dépasser le stade des demi-finales."
Les Lyonnaises en force
Depuis plus d’un mois, les joueuses françaises se préparent avec minutie pour cette compétition européenne. Elles ont enchaîné les stages et participé à trois matchs amicaux (deux victoires pour une défaite). À la peine face aux filets adverses, les Bleues ont notamment travaillé leur système offensif. "On a peut-être un petit manque d’agressivité et de punch devant les buts. Au niveau défensif par contre, on a une structure assez costaude", confie Elodie Thomis.
L’attaquante de l’Olympique Lyonnais, qui comptabilise déjà 90 sélections sous le maillot bleu, n’est pas dépaysée au sein de cette équipe. Sur les 23 joueuses sélectionnées , elle retrouve 11 de ses coéquipières en club : "Oui c’est un plus car on l’habitude de jouer ensemble, mais il y a aussi des filles qui ne sont pas Lyonnaises mais avec qui je joue depuis longtemps. Cela fait un petit moment que l’équipe de France travaille et progresse ensemble".
Après avoir tout gagné avec l’OL (6 titres de championne de France et deux Ligues des champions), Elodie Thomis veut désormais briller en équipe nationale : "Cela ferait beaucoup de bien. Cela changerait. L’équipe de France mérite d’avoir ce titre au vu de tout le travail que nous avons fait".
Allemagne et Suède, candidates pour le titre
Mais pour monter sur la plus haute marche du podium, la France a face à elle de sérieuses candidates. Dans le groupe C, les Bleues vont se frotter à la Russie, pour leur première rencontre vendredi 12 juillet, puis à l’Espagne et surtout à l’Angleterre. "À ce stade de la compétition, toutes les équipes sont inquiétantes. Dans notre poule, cela va être des traquenards, il n’y aura pas de match facile", annonce avec prudence la joueuse âgée de 26 ans.
Si elles réussissent à s’extirper de cette phase de poules, les Françaises devront ensuite se débarrasser des deux grandes favorites de ce tournoi : l’Allemagne, diminuée par le forfait de six joueuses importantes mais vainqueur des cinq dernières éditions, et la Suède, emmenée par la Lyonnaise Lotta Schelin, meilleure joueuse du championnat français et qui a à cœur de réaliser une belle performance devant son public.
Malgré cette concurrence de taille, les filles de Bruno Bini visent le plus haut possible et pourquoi pas l'or. Motivée par le beau parcours des Braqueuses, sacrées vice-championnes d’Europe de basket fin juin, elles veulent croire aussi à l’exploit: "On les a suivi. On était de tout cœur avec elles. Cela donne envie d’aller en finale comme elles et de porter haut et fort les couleurs de l’équipe de France !".