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Edward Snowden s'est vu offrir samedi l'asile politque par la Bolivie. La veille, le Venezuela et le Nicaragua s’étaient dit prêts à accueillir l’ancien agent de la NSA, bloqué depuis 14 jours dans la zone de transit d'un aéroport à Moscou.
Le président bolivien, Evo Morales, a annoncé samedi qu'il offrirait l'asile politique à l'ex-consultant américain de la NSA, Edward Snowden, si celui-ci le lui demandait, lors d'un discours devant des agriculteurs à Oruro, dans le sud-ouest de la Bolivie.
"En signe de protestation, je voudrais dire aux Européens et aux Américains du nord : maintenant, nous allons accorder l'asile si cet Américain persécuté par ses compatriotes nous le demande. Nous n'avons pas peur", a assuré le président bolivien.
La veille, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, et le président du Nicaragua, Daniel Ortega, avaient tous deux affirmé qu'ils étaient eux aussi disposés à accorder l'asile à l'ex-consultant de l'Agence de la sécurité américaine.
Protéger Snowden de "l'empire le plus puissant du monde"
Au cours d'une cérémonie de célébration de l'indépendance du Venezuela, Nicolas Maduro a annoncé qu'il accordait "l'asile humanitaire au jeune Snowden pour le protéger de la persécution de l'empire le plus puissant du monde, qui s'est déchaînée sur lui".
"Nous, nous sommes ouverts et respectueux du droit d'asile et il est clair que si les circonstances le permettent, nous recevrons Snowden avec grand plaisir et lui donnerons l'asile ici au Nicaragua", a déclaré pour sa part Daniel Ortega, qui a confirmé avoir reçu une demande de Snowden à l'ambassade du Nicaragua à Moscou.
Six nouveaux pays sollicités par Snowden
Ces annonces surviennent alors qu’Edward Snowden, bloqué depuis 14 jours dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo, a vu sa situation s’enliser.
WikiLeaks a ainsi annoncé vendredi sur son compte Twitter que l'ex-consultant de la NSA, qui avait précédemment adressé des demandes à 21 États, "a demandé l'asile auprès de six autres pays". Le site fondé par Julian Assange s'est par ailleurs refusé à divulguer pour le moment le nom des capitales sollicitées, "de crainte d'une tentative d'ingérence de la part des États-Unis".
Initialement sollicitées par le fugitif américain, la France et l'Italie ont fait savoir jeudi qu'elles ne l'accueilleraient pas, emboîtant ainsi le pas à l'Allemagne, au Brésil, à la Norvège, l'Inde, la Pologne, l'Islande, l'Autriche, la Finlande, aux Pays-Bas et à l'Espagne.
Avec dépêches