
Le ministre équatorien des Affaires étrangères a révélé qu'un micro caché avait été trouvé à l'ambassade équatorienne de Londres, qui accueille depuis un an Julian Assange. Cette découverte n'aurait aucun lien avec l'affaire Snowden.
Les révélations d’espionnage n’en finissent plus de tomber. Le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patiño, a annoncé, mardi 2 juillet, que les services de renseignement de son pays avaient découvert un micro caché à l'ambassade équatorienne de Londres, laquelle offre depuis un an l'asile au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.
Selon le ministre équatorien, cette découverte s'est produite pendant une inspection de la mission diplomatique avant sa visite dans la capitale britannique, le 16 juin. "À titre de mesure de sécurité, nous avons fait une inspection de l'ambassade et nous avons trouvé un micro caché qui recueillait des informations dans les bureaux de notre ambassadrice [Ana Albán]", a-t-il déclaré.
Pas de rapport avec Snowden
Le chef de la diplomatie équatorienne a indiqué qu'il avait reçu mardi les données signalant "avec précision l'origine de l'interception" et annoncé qu'il en révèlerait les détails mercredi.
Le ministre a, par ailleurs, assuré qu'il n'était pas en train "d'insinuer" que le micro avait un quelconque rapport avec l’affaire Snowden. "Je crois que l'origine est différente, nous le saurons demain", a précisé mardi le ministre.
Le cas Assange
Pendant sa visite à Londres, Ricardo Patiño a rencontré son homologue britannique William Hague pour régler le cas Assange. Ils ont décidé de former un groupe de travail afin de trouver une issue diplomatique à la question.
Londres a jusqu'ici refusé d'accorder un sauf-conduit à Julian Assange pour qu'il puisse se rendre en Équateur. L'Australien s'est placé sous la protection de Quito pour éviter d'être extradé vers la Suède où il est recherché pour des accusations d'agressions sexuelles qu'il nie.
Avec dépêches