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Al-Qaïda au Maghreb islamique a affirmé samedi que les huit otages européens entre ses mains, dont cinq Français, sont vivants. L'organisation annonce la diffusion prochaine d'une nouvelle vidéo.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a affirmé dans un communiqué publié samedi 22 juin que les huit Européens qu'il détient "sont en vie". L'organisation a ajouté qu'elle allait diffuser "prochainement une nouvelle vidéo" des otages. Aucune précision n'était disponible immédiatement sur l'identité exacte des otages autres que les cinq Français détenus par Aqmi.

"Nous voulons assurer les familles et les parents des otages de la sécurité de leurs enfants [...] Nous allons diffuser bientôt, si Dieu le veut, une nouvelle vidéo qui montre les cinq otages Français", poursuit l'organisation dans son communiqué publié par plusieurs sites jihadistes. Aqmi ajoute que "bien que nous étions, durant près de trois ans, ouvert aux négociations et que nos exigences étaient claires et légitimes, la réaction du gouvernement français était parfois le rejet et parfois l'indifférence ou la provocation".

Depuis Doha, le président français, François Hollande, a affirmé dimanche qu'il avait "toute raison de penser que les otages sont vivants", en ajoutant que Paris était "toujours à la recherche de contacts" pour les faire libérer.

Détenus depuis plus de 1 000 jours

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Mobilisation pour les 1 000 jours de détention des otages français
Aqmi assure que les otages au Sahel "sont en vie"

Samedi 22 juin, 1 000 jours après leur enlèvement, les proches de quatre Français détenus au Sahel par l'organisation se sont rassemblés dans plusieurs villes de France. Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret avaient été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger par Aqmi. Françoise Larribe, l'épouse de Daniel, avait été capturée en même temps que lui mais avait été libérée en février 2011. Un cinquième otage français, Serge Lazarevic, enlevé en novembre 2011 à Hombori (nord-est du Mali), reste également détenu par Aqmi. Dans la nuit du 24 novembre 2011, Philippe Verdon et Serge Lazarevic avaient été enlevés dans leur hôtel à Hombori (nord-est du Mali). Ils étaient en voyage d'affaires pour un projet de cimenterie, selon leurs proches, qui ont démenti tout lien avec des mercenaires ou des services secrets.

François Hollande avait rappelé à la mi-mai que quatre otages enlevés au Niger (les otages d'Arlit) étaient détenus par Aqmi ainsi que deux autres (les otages d'Hombori), "dont l'un, M. Verdon, est revendiqué comme mort par ses ravisseurs sans que nous en ayons la preuve". Le président français avait déjà indiqué à cette occasion que la France était prête à reprendre tous les contacts interrompus après l'intervention au Mali pour favoriser la libération des otages détenus.

Avec dépêches