logo

Après la fermeture soudaine de la radio-télévision publique, le Premier ministre grec a proposé, vendredi, de rouvrir partiellement l'antenne en engageant "un petit nombre d'employés". Une solution rejetée par les partis de gauche et les syndicats.

Les partis de gauche et les syndicats ont unanimement rejeté la solution de compromis proposée vendredi par le Premier ministre grec pour sortir de la crise gouvernementale provoquée par la fermeture brutale de la radiotélévision publique (ERT).

Antonis Samaras a annoncé l'embauche d'un petit nombre de salariés pour relancer un programme d'informations dans l'audiovisuel public et appelé ses partenaires au sein de la coalition gouvernementale à se montrer "responsables".

Cette proposition a été rejetée dès vendredi soir par les syndicats et par les socialistes du Pasok, auxquels se sont joints samedi le parti de la Gauche démocratique, l'autre membre de la coalition gouvernementale.

"Notre position n'a pas changé. Toute restructuration de l'ERT doit avoir lieu pendant que le diffuseur est en activité, comme il l'était auparavant", a dit à Reuters le porte-parole de la Gauche démocratique, Andreas Papadopoulos.

La situation de blocage pourrait faire chuter le gouvernement et entraîner l'organisation de nouvelles élections, ce qui empêcherait très certainement la Grèce de remplir les
objectifs qui lui ont fixés dans le cadre de son plan de sauvetage.

Reuters