Les éditions JC Lattès ont reçu une lettre d'assignation devant un tribunal de Paris, envoyée par les avocats de Scarlett Johannson. L'actrice américaine ne supporte pas que son nom figure dans le dernier roman de Grégoire Delacourt.
Scarlett Johansson ne lit pas le français mais a compris que son nom figure dans le dernier roman de Grégoire Delacourt, "La Première chose qu'on regarde". Et cela lui a déplu. Pourtant, le personnage fictif n'est pas vraiment en sa défaveur : le nom de l’actrice sert à dépeindre une femme de 26 ans, "un peu cassée", belle et désirable, "sosie de Scarlett Johannson" - de la même façon que son partenaire masculin, un garagiste, "ressemble à Ryan Gosling, en mieux" et tombe évidemment amoureux de Scarlett.
Le roman, sorti en mars 2013, en tête des ventes en France, multiplie ainsi les références faciles à Javier Bardem, à Penelope Cruz, bref, à toutes les stars actuelles de Hollywood.
Adaptation au cinéma ?
Il n’empêche, l’actrice américaine poursuit l’éditeur JC Lattès, qui a reçu une assignation devant le Tribunal de grande instance de Paris. Scarlett Johansson demande au tribunal d'interdire la cession de droits et d'adaptation de l'ouvrage.
Le précédent roman de Grégoire Delacourt, "La liste de mes envies", paru en février 2012, publié dans 47 pays, est en cours d'adaptation au cinéma. L'auteur a également été approché pour "La Première chose qu'on regarde" et aurait rêvé de voir le personnage du roman incarné par l'actrice américaine. Ce rêve ne semble pas partagé par Scarlett Johansson.