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Mondial-2014 : les grandes nations tiennent leur rang lors des qualifications

Les favoris pour la prochaine Coupe du monde en 2014 n'ont pas flanché lors des matchs de qualification. Ansi le Portugal, l'Allemagne et l'Italie se sont imposés mardi soir. Seule l'Angleterre n'a pas fait mieux qu'un match nul contre le Monténégro.

Les grandes nations du football européen ont fait le nécessaire mardi en matches de qualification pour la Coupe du monde 2014, y compris le Portugal et l'Espagne qui se trouvaient dans des situations plus ou moins délicates.

Les deux sélections ibériques ont réussi leur mission de la soirée, respectivement en Azerbaïdjan (2-0) et en France (1-0), tout comme l'Allemagne, contre le Kazakhstan (4-1), et l'Italie, à Malte (2-0).

Grâce à un doublé de Mario Balotteli, qui marque but sur but depuis qu'il a été transféré de Manchester City au Milan AC en janvier, les Azzurri ont maintenant trois points d'avance sur la Bulgarie dans la poule B.

Dans le groupe C, l'Allemagne n'a pour l'instant aucun souci à se faire avec 16 points, soit deux fois plus que l'Autriche, deuxième avec un match en moins, et la Suède, troisième avec deux matches en moins.

Pour les Pays-Bas, le sans-faute continue: sixième match et sixième victoire, cette fois-ci contre la Roumanie (4-0). Robin van Persie s'est offert pour l'occasion un doublé, dont un but sur penalty.

Les Oranje continuent donc à survoler le groupe D avec 18 points sur 18 possibles. La Hongrie, qui est allée faire match nul 1-1 en Turquie, suit tant bien que mal avec sept longueurs de retard.

Seule l'Angleterre a connu un petit couac mardi, un match nul 1-1 contre le surprenant Monténégro - moins de 700.000 habitants - qui mène toujours la danse dans le groupe H avec deux longueurs d'avance sur les Britanniques.

"Dans les moments pénibles..."

Pour le Portugal, la victoire avait un goût d'autant plus agréable qu'elle est intervenue après une série de cinq matches sans victoire et en l'absence de Cristiano Ronaldo. Lequel a tenu à faire le voyage à Bakou en dépit de sa suspension.

Malgré tout, rien n'a été facile pour la Selecçao, qui a dû attendre l'exclusion de l'attaquant adverse Rauf Aliyev (55e) et deux buts tardifs, signés Bruno Alves (63e) et Hugo Almeida (79e), avant de pouvoir souffler.

"On a prouvé aujourd'hui qu'on était capable de se qualifier. C'est dans les moments pénibles qu'on peut montrer notre vrai caractère", s'est réjoui Bruno Alves après le match.

Ce résultat ressemble à un soulagement pour le Portugal, qui n'a raté aucun grand rendez-vous international depuis l'Euro 2000. Mais Nani et ses coéquipiers sont toujours troisièmes du groupe F, à égalité de points avec Israël.

La première place de ce groupe revient toujours à la Russie de Fabio Capello, qui a un point de plus que les Portugais et les Israéliens avec pourtant deux matches de moins.

Seule la première place de chaque groupe offre à coup sûr un billet pour le Brésil. Les huit meilleurs deuxièmes des neuf poules européennes devront passer par un barrage hautement périlleux.

La Belgique, leader du groupe A, n'est pas encore tout à fait un grand d'Europe mais elle a dans ses rangs des joueurs qui méritent ce statut, comme Eden Hazard. L'ancien Lillois a marqué le but de la victoire contre la Macédoine (1-0).

Le coude à coude se poursuit donc avec la Croatie qui compte autant de points - 16 - que la Belgique après son succès 2-1 au Pays de Galles.

REUTERS