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Les parlementaires chinois utilisent les réseaux sociaux pour dialoguer avec les citoyens. L’enseigne espagnole Mango provoque une vive polémique en France. Et Al Gore lance un jeu en ligne pour combattre les climato-sceptiques.
Chine : la session parlementaire à l’heure des réseaux sociaux
La session annuelle de l’Assemblée nationale populaire en Chine s’est ouverte ce mardi. Un rendez-vous lors duquel la nouvelle équipe dirigeante désignée l’automne dernier doit officiellement prendre ses fonctions à la tête de l’Etat. Et bien que les parlementaires chinois ne feront qu’entériner des décisions déjà prises à l’avance, c’est tout de même l’occasion pour certains de débattre de propositions de loi qui ont peu de chances d’être adoptées.
C’est le cas notamment de la sociologue Li Yinhe qui milite depuis plusieurs années en faveur du mariage homosexuel. Sur son blog, elle a ainsi publié un texte de loi pré-rédigé, en appelant les législateurs chinois à s’inspirer de la France qui vient de légaliser l’union homosexuelle.
Et alors que les responsables politiques sont encouragés par le régime à investir les réseaux sociaux pour tenter d’y guider l’opinion publique, de nombreux parlementaires essayent actuellement d’engager le dialogue avec les internautes.
Ainsi, le député Li Dongsheng, qui est aussi le président du géant de l’électroménager TCL, a lui invité les citoyens à commenter son travail parlementaire avec une récompense à la clef. En effet, il promet d’offrir des purificateurs d’air aux internautes qui lui auront donné les conseils les plus pertinents.
La propagande chinoise s’adapte donc aux réseaux sociaux en sollicitant l’avis des internautes sur les sujets débattus par leurs représentants politiques. Des commentaires soigneusement sélectionnés par la censure avant d’être publiés sur ces pages dédiées à la session parlementaire.
France : l’enseigne espagnole Mango provoque la polémique
L’enseigne espagnole de prêt-à-porter Mango est depuis ce weekend sous le feu des critiques de très nombreux internautes français. En cause : la commercialisation par la marque, sur la version francophone de son site web, d’une ligne de bijoux estampillée « esclave ». Une formule maladroite qui, selon l’entreprise qui a depuis rebaptisé sa collection, serait due à une erreur de traduction mais qui a néanmoins largement choqué une partie de la Toile hexagonale.
Que ce soit sur la page Facebook officielle de la marque ou sur Twitter notamment via les mots-clés #boycottonsMango, ils ont en effet été nombreux à se ruer sur le web pour fustiger l’attitude de la marque espagnole et un choix de mots présenté comme particulièrement douteux. Des internautes qui pour certains n’hésitent pas à faire preuve de sarcasme à l’égard de l’enseigne en se demandant par exemple si après les « bijoux esclaves », celle-ci se mettra à commercialiser des vêtements style « Auschwitz ».
Et signe que la mobilisation en ligne contre l’enseigne est importante, une pétition a également été créée par plusieurs personnalités dont l’ex Miss France Sonia Rolland pour réclamer des excuses de la part de Mango qui pour beaucoup a offensé la mémoire des victimes de l’esclavage et de leurs descendants dans le seul but de faire de l’argent. Un texte qui rencontre un certain succès puisqu’il a recueilli près de 7000 signatures en à peine deux jours.
Une mobilisation qui semble d’ores et déjà avoir porté ses fruits puisque la marque a fini par présenter ses excuses après avoir, dans un premier temps, changé le nom de la fameuse collection de bijoux. Une modification qui ne concerne pour l’instant que la version francophone de son site web, la page espagnole évoquant toujours, elle, le terme d’esclaves pour faire référence à la ligne tant décriée en France.
Tendance du jour sur les réseaux sociaux
Avec les mots-clefs « Name your ancestor », les internautes sont invités depuis plusieurs jours à donner un nom à ce petit animal mangeur d’insectes d’à peine 25 centimètres de long. Une espèce apparue il y a 65 millions d’années qui serait l’ancêtre commun de la grande majorité des mammifères de la planète, de l’homme à la souris en passant par la baleine. Aucun fossile n’en a été retrouvé et c’est en étudiant des données génétiques que des scientifiques américains l’ont découvert. Des travaux qui visent notamment à savoir comment les mammifères se sont adaptés au changement climatique par le passé.
« Reality Drop », un jeu pour répondre aux climato-sceptiques
Gagner des points en croisant le fer avec les climato-sceptiques, c’est le but du jeu « Reality Drop » lancé récemment par Al Gore. L’ancien vice-président américain et prix Nobel de la paix 2007 propose ainsi aux internautes d’être récompensés en partageant des articles sur le réchauffement climatique sur les réseaux sociaux, ou en laissant des commentaires sous des textes réfutant ou minimisant le phénomène. Une manière pour Al Gore de rendre plus ludique le débat autour de cette question qui lui tient très à cœur.
Vidéo du jour
3 chatons qui s’affrontent dans un combat sans merci dans un univers bourré d’effets spéciaux dignes d’un jeu vidéo : c’est ce que propose de découvrir l’auteur de ce clip baptisé « Super Smash Kittens ». Une vidéo très amusante à visionner au plus vite sur les sites de partage…